Loi renseignement : les écologistes posent comme des prisonniers pour dénoncer la loi

Le projet de loi renseignement a été proposé au vote à l’Assemblée nationale le 5 mai 2015. 86 député(e)es sur 566 se sont prononcé(e)s contre. Pour les jeunes écologistes, l’après Charlie était attendu avec « une grande appréhension ». Il demande à Manuel Valls de retirer le projet de loi et aux sénateurs de rejeter ce texte. Un site internet a été lancé pour « se ficher » comme un gangster et signer une pétition.

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Pour les jeunes écologistes, il s'agit d'un projet de loi "qui met en péril nos libertés individuelles", "qui met tout un peuple sous surveillance en donnant le droit aux services secrets d’accéder aux données personnelles et faire intrusion dans la vie privée des citoyen.ne.s (écoute de conversations téléphoniques, lecture de mails, traque de cartes bleues, téléphones…) avec pour seul motif, trop vague, la "sécurité nationale"". Un projet de loi qui, "de ce fait, est une menace à notre libertés fondamentales".

Le parti indique que "L’équilibre entre sécurité et liberté est fragile et nous ne pouvons accepter une telle remise en cause de nos droits fondamentaux". Selon ses membres, ce projet de loi "chercher à contrôler la parole des citoyen.ne.s, c’est tuer la démocratie à petit feu !"

Les jeunes écologistes invite tous les citoyens à prendre part à la campagne #usualsuspect à laquelle les membres du parti participent pour exprimer leur désaccord sur le site www.usualsuspect.org. Sur ce site, il est proposé de "se ficher", c'est-à-dire de se prendre en photo comme un prisonnier, en tenant une pancarte avec son identité (photo ci-contre). Une pétition est également publiée.

"Nous demandons à Manuel Valls de retirer le projet de loi sur le renseignement et aux sénateurs.rices de rejeter ce texte qui sera soumis à leur vote le 9 juin prochain pour que le désaccord du peuple soit entendu, et pas mis sur écoute !"

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