#Antipass : 250 manifestants rassemblés devant l’hôpital de Besançon

À l’appel de trois organisations syndicales, environ 250 manifestants se sont rassemblés ce lundi 9 août 2021 à 16h30 devant l’hôpital de Besançon pour s’opposer au pass sanitaire qui piétine, selon eux, les libertés.

© HL

"Pass sanitaire – liberté bafouée" Le mot d'ordre est donné sur les tracts distribués sur le parvis du CHRU de Besançon. Sur place, de nombreux soignants, mais aussi des citoyens déjà présents à la quatrième manifestants #antipass et #antivax qui a réuni samedi 7 août 1.900 manifestants selon la police et près de 3.000 selon les organisateurs.

Les organisations syndicales FO, FSU et Solidaires ont appelé les agents à se mettre en grève et à participer massivement au rassemblement pour exiger le retrait du Pass sanitaire étendu depuis ce lundi 9 août 2021

"La crise sanitaire est utilisée pour s’en prendre aux droits des salariés et des agents, et à leur liberté de choix. Ils ont décidé de nous virer si nous n’étions pas à jour de la vaccination contre la Covid-19. Voilà comment le personnel hospitalier est remercié aujourd'hui par le gouvernement !" FO, FSU, SUD-Solidaires

"Chantage à l'emploi"

Les syndicats ont décidé d'appeler tous les agents à se mettre en grève et à participer massivement au rassemblement du 09 août 2021 à 16h30 sur le parvis du CHU de Besançon. Ils estiment que le gouvernement tente de diviser les agents vaccinés de ceux qui ne le seront pas.

"Cette loi et l’état d’urgence permanent instaurent de nouvelles restrictions de libertés pour l’ensemble des salariés du secteur privé et des agents de la Fonction publique. Ce sont de nouvelles dérogations au Code du travail et aux statuts, qui s’ajoutent à toutes celles déjà édictées depuis le début de la crise sanitaire" dénoncent les trois syndicats. "Pour les salariés et agents, ces nouvelles dispositions relèvent de l’arbitraire, puisqu’ils n'auront pas d'alternative à l'obligation vaccinale : le vaccin ou la porte, après mise à pied, suppression du salaire, fin du contrat de travail ! C’est du chantage à l’emploi".

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