Manuel Valls, qui avait déjà participé à un meeting de soutien la semaine dernière, devrait s'y rendre dans la foulée de la conférence de presse du président Hollande.
Le candidat du PS recevra également le soutien, mercredi, du ministre de l'Intérieur, Bernard Cazeneuve. Devant les députés socialistes rassemblés en réunion de groupe mardi à la mi-journée, le Premier ministre a de nouveau évoqué "un devoir d'unité" face au Front national, selon des participants.
"Il n'y a pas de surprise, le FN est haut. Mais ce qui change c'est que nous sommes au second tour. Donc il y a un devoir d'unité", a-t-il dit, en estimant que le PS "aurait pu être éliminé" par les divisions de la gauche. "Le PS doit rassembler la gauche, mais il n'y a pas de victoire de la gauche sans le PS", a notamment fait valoir Manuel Valls, en jugeant qu'"il y
a un souffle nouveau qui peut offrir un nouveau visage, un chemin pour les Français".
Sur le fil du rasoir
"On est sur le fil du rasoir", a également dit le chef du gouvernement, reprenant des propos déjà tenus devant les parlementaires la semaine dernière, avec "deux options: la réponse autoritaire (du FN, ndlr) ou la réponse républicaine" qui est "ferme et bienveillante".
Matignon a renvoyé sur Frédéric Barbier et son équipe pour les "modalités" du déplacement de jeudi. Le premier meeting de soutien de Manuel Valls dans le Doubs, mardi dernier,
avait été perturbé par une coupure d'électricité revendiquée par la CGT, pour protester contre l'abaissement programmé de la part du nucléaire dans la production d'électricité en France.
(Source : AFP)