Marie-Guite Dufay écartée de la table ronde avec Sarkozy

La présidente socialiste du conseil régional a appris par un mail de la préfecture que sa présence à la table-ronde avec le président de la République n’était plus souhaitée ce mardi à Ornans. Dans un communiqué , elle afait part ce soir de sa « stupéfaction » devant tant de « mepris ».

Marie-Guite Dufay devait participer à la table-ronde organisée à Ornans avec Nicolas Sarkozy sur la relance de l'investissement durable mardi à 13h15.

Il n'y aura donc que des élus UMP autour de la table ce qui n'avait pas été le cas à Vesoul au printemps 2008 à l'occasion d'un débat sur la formation professionnelle auquel la présidente du conseil régional avait été conviée.

Dans un communiqué, Marie-Guite Dufay a fait part de sa « stupéfaction devant les conditions d’organisation de cette table ronde par l’Elysée mais surtout devant le mépris avec lequel les collectivités locales sont traitées par l’Etat »
 
Elle voulait profiter de l’invitation faite pour parler « de dossiers stratégiques au président de la République, dossiers qui correspondent parfaitement au thème de cette table ronde : « relance pour l’investissement durable ».
 
« Alors qu’une visite est organisée demain sur le chantier de la LGV, le Président de la République n’a toujours pas donné de réponse à la lettre ouverte envoyée par les Présidents de collectivités locales franc-comtoises concernées par la deuxième phase de la branche Est. Une initiative de l’Etat est attendue pour que les études et les acquisitions foncières puissent se poursuivre. Les collectivités locales sont prêtes. Il ne manque que le feu vert de l’Etat pour avancer dans ce dossier. 
 
Marie-Guite Dufay souhaitait également insister sur le fait que le premier investissement durable est celui consacré aux hommes et aux femmes qui travaillent en entreprises et qui concourent à la richesse de celles-ci. Marie-Guite Dufay tient à ce que son initiative pour la sécurisation des parcours professionnels aboutisse. Un accord a été signé depuis deux semaines entre les partenaires sociaux (salariés et patronaux) et le Conseil régional pour rendre possible des expérimentations auprès des salariés d’entreprises touchées par la crise. L’Etat a fait part de son intérêt pour cette expérimentation mais sans la signature de Monsieur le Préfet de Région, l’expérimentation ne peut débuter. Cette mesure permet aux salariés de maintenir leurs salaires, de maintenir leurs contrats de travail et d’accroître leurs compétences ».

 

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