Branche Est de la LGV Rhin-Rhône : MG Dufay relance l’État sur le financement de la deuxième phase

Suite aux études d’optimisation restituées à Dijon ce jeudi 16 mars 2017, la président de Bourgogne Franche-Comté et présidente de l’association Trans Europe TGV Rhin-Rhône-Méditerranée explique que des économies de l’ordre de 100 millions son réalisables sur la section Belfort-Mulhouse de la  2e phase de la branche Est de la LGV Rhin-Rhône.

2e phase de la branche est de la LGV Rhin Rhône ©

Des études d’optimisation ont été menées afin d’identifier des pistes d’optimisation permettant de réduire le coût du projet. Les résultats ont été présentés ce jeudi 16 mars à Dijon à l'occasion d'un comité de pilotage de la LGV Rhin-Rhône. 

Cette 2e phase prévoit la réalisation de 50 km de ligne nouvelle, dont 35 km à l'est entre Petit-Croix (90) et Lutterbach près de Mulhouse et 15 km à l'ouest entre Genlis (21) et Villers-les-Pots. Ces deux tronçons constituent l’achèvement de la branche Est dont les travaux ont été lancés en 2006 et dont la ligne a été mise en service le 11 décembre 2011.

Pour Péter Balázs, coordinateur européen du corridor Mer du Nord Méditerranée la réalisation de la  LGV Rhin-Rhône permettra de réduire un goulet d’étranglement le long de ce corridor multimodal qui s’étend de l’Irlande jusqu’à Marseille.  "Je suis ravi de pouvoir prendre connaissance aujourd’hui des résultats de ces études qui devraient permettre à l’État, au gestionnaire d’infrastructure et aux collectivités  de prendre rapidement les décisions nécessaires pour la poursuite du projet de 2e phase de la branche Est" a-t-il déclaré. 

Un projet stratégique pour la France et l'Europe "techniquement prêt"

 "Les études d’optimisation montrent que plus de 100 millions d’euros d’économies peuvent être réalisées sur la section reliant Belfort à Mulhouse, sans modifier les fonctionnalités ni la desserte de la LGV Rhin-Rhône"  a indiqué Marie-Guite Dufay,  présidente de l’association Trans Europe TGV Rhin-Rhône-Méditerranée  "Ce projet hautement stratégique pour la France et l’Europe, techniquement prêt à être engagé, peut maintenant être réalisé pour un coût de moins de 750 millions d’euros au lieu des 850 millions d’euros initialement prévus.  Compte tenu de cette nouvelle économie du projet, j’appelle l’État à mettre en place une mission pour élaborer une nouvelle convention de financement.  Notre objectif à tous est de présenter un projet optimisé sur les plans technique et financier lors de revoyure du rapport Mobilité en 2018". 

Quitter la version mobile