Meurtre de Christophe et Célia Orsaz : “le mobile reste à éclaircir” (procureur de Toulouse)

Les corps d’un père, mort après avoir été roué de coups, et de sa fille de 18 ans  ayant vécue jusqu’à l’an passé dans le secteur de Gray, tuée par arme à feu, ont été découverts ce mardi 12 juin 2018, près de sept mois après leur disparition en Ariège. Les deux personnes soupçonnés de l’agression, une ex-compagne du père, Christophe Orsaz et l’actuel compagnon de cette dernière, un mécanicien, ont été présentés devant un juge d’instruction à Toulouse ce mercredi. « Les suspects ont voulu administrer une correction à Christophe Orsaz, lors d’un faux rendez-vous professionnel », p’écise le procureur de Toulouse pour L’indépendant.

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Selon le quotidien La Dépêche, le père a été retrouvé dans la fosse septique d'une maison abandonnée, dans un hameau aux confins de l'Aude et de l'Ariège. Le corps de Celia a été découvert à proximité de cette maison, précise le quotidien.

Dans un communiqué, le parquet de Toulouse a confirmé la découverte dans le cadre de cette affaire criminelle "de deux corps, sur indication d'une des personnes placées en garde à vue".

Christophe Orsaz, 46 ans, et sa fille Célia, 18 ans, avaient été vus pour la dernière fois le 30 novembre vers 16H30 dans le secteur de Lavelanet (Ariège) à bord d'une voiture. Celle-ci avait été retrouvée incendiée dans l'Aude, le soir même. C'était à l'opposé de l'endroit où ils allaient puisque le père qui accompagnait sa fille devant prendre un train pour Toulouse.

Une information judiciaire pour "disparition inquiétante de personnes majeures" avait été ouverte par le parquet de Foix et des moyens importants, matériels et humains, avaient été mis en œuvre pour retrouver les disparus. Un appel national à témoins avait également été lancé.

Quatre personnes en garde à vue lundi

L'enquête, menée par la Section de recherches de la gendarmerie de Toulouse, s'est subitement accélérée lundi avec le placement en garde à vue de quatre personnes, trois hommes et une femme. L'étude de l'ordinateur de Christophe Orsaz et des écoutes téléphoniques auraient permis aux gendarmes de trouver une piste dans cette affaire au départ, selon La Dépêche du Midi.

Ce mercredi, les deux mise-en cause (l'infirmière et son compagnon) ont été déférés devant un juge d'instruction de Toulouse. Le procureur de Toulouse a précisé que le mobile restait à éclaircir, en conférence de presse.

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