Mort du syndicaliste André Bergeron : les réactions

Suite au décès hier, à Belfort, de l’ancien secrétaire général de Force ouvrière (1963-1989), les élus locuax lui rendent hommage à l’image de Jean-Pierre Chevènement.

©

André Bergeron avait 92 ans. Jean-Pierre Chevènement, ancien ministre, sénateur RDSE du Territoire de Belfort, tient à saluer dasn un communiqué "l'héritier du syndicalisme d'avant-guerre, c'était un négociateur coriace (...) Et même s'il se voulait apolitique, il était proche dans son fort intérieur des idées de la SFIO (...) Son anticommunisme, venu du fond des tripes, lui faisait désapprouver la stratégie d'union de la gauche dont j'étais le chantre au milieu des années 1970."

Et d'ajouter : "Il tempérait cette exécration dans les relations personnelles. Les nôtres étaient plus que cordiales. L'amour du pays natal y contribuait sans doute. "N'oublie pas d'aller serrer la patte du Lion", concluait-il régulièrement nos conversations."

De son coté, Martine Aubry, maire PS de Lille, parle d'un "militant infatigable et un défenseur acharné des conditions de vie des salariés. Il a marqué le syndicalisme français pendant plus de 40 ans, grâce à sa parole juste, simple et forte."

(Source : AFP)

Quitter la version mobile