Mort en garde à vue : les gendarmes fixés le 27 janvier

Deux gendarmes de la brigade d’Amancey sont  poursuivis par la famille de la victime devant le tribunal de Besançon pour homicide involontaire. En juin 2010, un homme de 77 ans était décédé d’une crise cardiaque dans sa cellule durant la pause des deux militaires partis déjeuner. Le procureur de Besançon  a requis la relaxe estimant qu'il n'y avait "ni faute qualifiée ni faute délibérée" des deux gendarmes. 
 

  

Le septuagénaire avait été placé en garde à vue le 22  juin 2010 dans le cadre d’une enquête pour empoisonnement de daims à Eternoz. Le septuagénaire, un homme jusque-là sans histoires, ancien ouvrier Peugeot, avait  été blanchi post mortem des accusations d'empoisonnement.

L’homme de 77 ans était décédé d’une crise cardiaque vraisemblablement provoquée par le stress de sa situation. L'avocat de la famille, Me Randall Schwerdorffer, a dénoncé plusieurs humiliations génératrices de stress, dont "une fouille à nu", destinées selon lui à "obtenir des aveux".

Les juges ont mis leur décision en délibéré au 27 janvier. 

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