Mortier tiré sur un collège et ses élèves à Besançon : un adolescent de 13 ans interpellé

Les forces de police sont intervenues le lundi 2 juin 2025 aux abords du collège Diderot, situé rue de Cologne dans le quartier Planoise à Besançon, après des tirs de mortier d’artifice dirigés vers la façade de l’établissement scolaire et ses élèves. Un adolescent de 13 ans a été identifié, interpellé puis placé sous contrôle judiciaire.

Archives © D Poirier

Il était environ 07h50 lorsque les services de police secours ont été sollicités pour des jets de pétards au moment de l’entrée des élèves. Selon les premiers témoignages, un jeune individu aurait utilisé un mortier d’artifice, visant à la fois la façade du collège et le groupe d’élèves. Sur place, les policiers ont découvert un chalumeau ainsi qu’un résidu de mortier.

Un élève légèrement blessé

Un collégien de 14 ans a été touché lors de l’incident. Il a déclaré avoir ressenti des brûlures à l’arrière de la cuisse droite et au mollet gauche. S’il a affirmé ne pas connaître l’auteur ni avoir été spécifiquement visé, un examen médico-légal a conclu à une ITT (Incapacité Totale de Travail) d’un jour. Son représentant légal a déposé plainte.

L’auteur identifié et interpellé

Avec les informations transmises par le principal de l’établissement, l’auteur présumé a rapidement été identifié. Ce dernier, âgé de 13 ans, avait récemment été exclu du collège à la suite de menaces proférées à l’encontre d’une enseignante et de plusieurs membres du personnel. Il avait également exprimé l’intention de mettre le feu à l’établissement.

La vidéosurveillance urbaine a permis de confirmer son signalement. Le mineur a été interpellé le 3 juin à 06h50 au domicile de sa mère. Lors de la perquisition, les vêtements portés lors de l’agression ont été retrouvés.

Des aveux partiels, mais pas de radicalisation

En garde à vue, le jeune garçon a reconnu les faits, expliquant avoir agi par vengeance à la suite de la décision du conseil de discipline. Il a déclaré ne viser personne en particulier, sans pouvoir expliquer précisément l’origine du matériel pyrotechnique utilisé. 

L’enquête n’a mis en évidence aucun élément en lien avec un processus de radicalisation, nous précise-t-on.

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