Même si personne n'en doutait, Jean-Louis Fousseret est donc bel est bien dans les starting-blocks pour les municipales de mars 2014. Seul candidat déclaré au PS à Besançon, il devrait être officiellement désigné le 10 octobre prochain en assemblée générale. Simple formalité pour le maire sortant qui brigue un troisième mandat.
Paulette Guinchard Kunstler, en préambule a insisté sur les enjeux de la prochaine campagne. Enjeu de vivre ensemble et de solidarité, enjeu de développement et enjeu national : "J'espère une unité de la gauche, il nous faudra faire front pour faire comprendre où sont les enjeux de cette élection au niveau local..."
Une campagne différente de 2008...
Élu dans un fauteuil au premier tour le 9 mars 2008, le maire de Besançon sait que la tâche sera plus rude. "Cette campagne sera différente, car le contexte national est compliqué et il faudra plus que jamais s’investir pour expliquer et convaincre. Elle sera aussi différente, car nos adversaires ne reculeront devant rien, devant aucune méthode". Jean-Louis Fousseret sait aussi qu'il faudra à nouveau composer avec les différentes tendances de la gauche. Dans son discours, Jean-Louis Fousseret, lui-même, prévoit deux tours. "Objectif : faire le meilleur score possible le 23 mars prochain et gagner le 30 !".
"L’heure de la mobilisation est venue !"
Au-delà des remerciements et du bilan, cette soirée est bel et bien l'occasion d'entrer en campagne alors que son principal rival, l'UMP Jacques Grosperrin, a été officiellement désigné tête de liste le 26 mars dernier par les instances nationales de son parti. "Notre démonstration de force de ce soir est un signal fort ! La dynamique est en marche !" a lancé le maire candidat.
Un bilan, un pré-programme et une promesse...
Au-delà des grandes lignes de son bilan (lire l'article ci-dessous), l'équipe du maire de Besançon sait pertinemment sur quels points ses adversaires politiques vont attaquer. Si Jean-Louis Fousseret présentera son programme "forgé autour de la justice sociale et de l’union", dans quelques semaines, il a tout de même distillé quelques pistes de riposte : fermeté sur les questions de sécurité, des pistes pour l'emploi, attractivité du centre-ville avec un plan global de soutien et de développement, etc. Et à la fin de son discours, Jean-Louis Fousseret a déjà fait sa première promesse de campagne sur une fiscalité maitrisée.
Photos ©Roman