Renvoi du procès de colistiers FN de Sophie Montel accusés d’abus de faiblesse

Le procès de quatre anciens colistiers FN aux municipales à Montbéliard en 2014, suspectés d’avoir abusé de deux personnes vulnérables pour obtenir leur candidature sur la liste frontiste, a été renvoyé par le tribunal  Montbéliard. L’audience a été fixée au 2 juillet 2015.

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Le président du tribunal correctionnel de Montbéliard a accordé ce jeudi 2 avril 2015 le renvoi aux quatre prévenus, qui demandaient un délai pour mieux préparer leur défense. Les mis en cause sont quatre anciens colistiers de Sophie Montel, candidate FN à la mairie de Montbéliard en 2014 et candidate à la législative partielle du Doubs en février dernier.

"C'est une affaire politique, mise en marche par l'UMP qui craignait la présence de Sophie Montel dans la campagne municipale de Montbéliard", a affirmé l'un des prévenus, Robert Sennerich, satisfait du renvoi. Ils sont poursuivis dans deux affaires distinctes, toutes deux renvoyées au 2 juillet.

Dans la première affaire, Idriss Hamitou et Martine Véjux sont suspectés d'avoir abusé de la vulnérabilité psychologique d'une femme de 67 ans pour obtenir sa candidature.

La plaignante affirme qu'elle ignorait avoir signé un acte de candidature, pensant avoir signé une pétition. Elle avait déposé plainte le 22 mars 2015, la veille de l'élection, après avoir découvert son nom sur la liste FN.

La seconde affaire concerne Robert Sennerich, l'époux de Mme Montel, et Catherine Piotrowski. Ils sont poursuivis pour avoir obtenu la candidature d'une femme de 90 ans psychologiquement très fragile.

Cette situation avait été signalée à la justice par trois candidats UMP.

(Avec AFP)

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