Nancy-Lyon en 2h38: études lancées pour relier TGV Est et LGV Rhin-Rhône

Les études opérationnelles pour relier le TGV Est à la LGV Rhin-Rhône, qui mettront la liaison Nancy-Lyon à 2h38 à l’horizon 2020-2022 au lieu de 4h aujourd’hui, ont été officiellement lancées.

«Le préfet de Région Lorraine a acté que le débouché sud-lorrain passerait par Epinal (Vosges) et Lure (Haute-Saône)», a précisé Michel Heinrich, président de l'Association pour la liaison de la Lorraine et du Nord Franc-Comtois au TGV Rhin-Rhône-Méditerranée, et maire (UMP) d'Epinal.
 
Le projet, d'un coût global de 800 millions d'euros, prévoit l'électrification de la branche Epinal-Belfort (120 km), ainsi que la possibilité d'une liaison Lure-Villersexel (25 km) que le TGV pourrait emprunter.
 
«Cela permettrait de relier Nancy à Lyon en 2h38, contre 4h aujourd'hui, et facilitera les échanges vers la Suisse et l'Italie», selon M. Heinrich.
 
Inauguré en juin 2007, le TGV Est permet de relier Paris à Nancy ou Metz en 1h30. Actuellement en travaux, la LGV Rhin-Rhône (Dijon-Besançon-Belfort) doit être mise en service en décembre 2011.
 
«Cette ligne (Epinal-Belfort) finalisera une liaison avec la Lorraine et ses deux métropoles de Metz et Nancy avec lesquelles nous sommes aujourd'hui mal reliés», s'est réjoui Jean-Pierre Chevènement, sénateur du Territoire de Belfort, dans un communiqué.
 
Le projet bénéficie d'un consensus politique entre les présidents des Régions Lorraine et Franche-Comté (PS) ainsi que les maires de Metz (PS), Nancy, Epinal (UMP) et de Belfort (MRC).
 
«Ce qui est important, c'est que les études lancées soient terminées avant la fin du contrat Etat-Région actuel, de manière à ce que les travaux soient actés dans le prochain contrat, qui couvre la période 2013-2020. Le combat suivant sera donc de trouver des financements», a expliqué Michel Heinrich.
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