Etienne Manteaux, qui s'était rendu en avril 2019 au Chili avec un magistrat instructeur et deux enquêteurs chargés de ce dossier, avait annoncé le 10 octobre dernier que l'enquête sur cette affaire était "close" et que les "34 mois d’investigations" justifiaient "la demande d'extradition de Nicolas Zepeda pour qu'il comparaisse devant la cour d'assises de Besançon pour l'assassinat de Narumi Kurosaki".
D'après les enquêteurs, Nicolas Zepeda s'était rendu début décembre 2016 à Besançon pour voir la jeune femme. Le soir du 4 décembre, veille de sa disparition, ils étaient rentrés ensemble dans le logement de Narumi.
Cette nuit-là, a rapporté le procureur, plusieurs étudiants ont entendu "des hurlements de terreur, des cris", mais "personne n'a prévenu la police".