Nouvelle mobilisation du personnel soignant des urgences de Pontarlier

Nouveau jeudi de mobilisation. Le personnel soignant du service des urgences était appelé à la grève. Jeudi 7 février 2019 vers 10h30, ils étaient une vingtaine place d’Arçon devant la mairie de Pontarlier avec les mêmes revendications…

© alerte témoin PNP ©

Entre 15 et 20 personnes des urgences de l'hôpital de Pontarlier (CHI de Haute-Comté) étaient rassemblées jeudi matin place d'Arçon devant la mairie de Pontarlier pour réclamer de meilleures conditions de travail au sein du service des urgences de l'hôpital.

La grève a été entamée le 17 janvier et les syndicats Sud, CFDT, CGT et FO appellent à la mobilisation tous les jeudis. Une pétition en ligne depuis une semaine a récolté plus de 2.000 signatures. "Depuis plusieurs années, nos conditions de travail de jour comme de nuit se détériorent. Tout cela au détriment d’une prise en charge de qualité de nos patients" peut-on lire au titre des revendications en parlant d'un constat accablant. "Nous avons alerté nos directions depuis tant de temps sur nos problèmes d’effectifs, de matériel, d’organisation sans réponse satisfaisante de leur part. Une augmentation de fréquentation de plus de 30% sans personnel ni matériel supplémentaire, des délais d’attente à rallonge… Sans parler de nos locaux qui ne sont plus adaptés où nous entassons les brancards sans le moindre respect de la confidentialité et du secret professionnel"

Si la direction a concédé un renfort durant les nuits des vendredis, samedis, dimanches et lundi, le personnel en grève poursuit le mouvement et réclame plus de moyens à l'agence régionale de santé Bourgogne-Franche-Comté (ARS). La direction de l'hôpital a pour sa part  demandé le 17e janvier le financement d'une étude organisationnelle afin de mener à bien des améliorations au sein du service.

Avec les vacances d'hiver et les chutes sur les pistes, les infirmières craignent notamment une hausse de l'activité ces prochaines semaines.

Une nouvelle assemblée générale doit se tenir lundi prochain pour décider de la suite à donner aux actions à mener notamment pour le jeudi 14 février 2019

Les constats sont accablants et ne font que confirmer ce que nous savions tous : il faut d’importants changements maintenant pour que nous retrouvions des conditions de travail et de prise en charge des patients décentes.

Nous travaillons chaque jour dans l’insécurité, nous mettons en danger votre santé et nos diplômes !

Quitter la version mobile