NPA : “Pas une voix ne doit manquer” contre Joyandet et Montel

Dans un communiqué, le NPA d’Olivier Besançenot, qui a obtenu 3,28% des voix au premier tour des régionales, appelle «le peuple de gauche à se mobiliser» contre Alain Joyandet (UMP) et Sophie Montel (FN).

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Le communiqué de Laurence Lyonnais, tête de liste régionale du NPA :
 
« Nous remercions les 13 086 électrices et d’électeurs qui ont permis d’affirmer à travers leur vote pour la liste présentée par le NPA la présence d’un courant exprimant une gauche anticapitaliste et écologiste, résolument opposée à la droite et au patronat et indépendante de la gestion libérale du PS et de ses alliés.
 
L'abstention record manifestée lors de ces élections illustre une défiance vis à vis des politiques des partis institutionnels qui sont responsables de la crise sociale, écologique et démocratique. La vigueur du rejet de la droite et de Sarkozy au pouvoir, complices des grands actionnaires et des classes les plus riches, qui font payer la facture à la majorité de la population, qui détruisent les services publics et les acquis sociaux, a nourri la poussée du PS et d’Europe Ecologie.

Ce rejet de la droite a permis au PS et à ses alliés qui gouvernent 20 régions depuis 2004 de ne pas être sanctionnés sur leur bilan. Par ailleurs, la campagne aux accents racistes et sécuritaires menée par l'UMP a profité au FN et aux listes d'extrême droite. Cette dérive doit être combattue énergiquement car elle est une impasse pour les classes populaires et un danger majeur pour l'ensemble des droits démocratiques.

 
Face au bloc droite-extrême et droite, nous appelons le peuple de gauche à se mobiliser pour ce second tour. Pas une voix ne doit manquer pour faire barrage à Joyandet, ministre de la réaction sarkozyste et à Montel, expression du racisme. Sanctionner la droite est une nécessité absolue, même si nous pensons que les futures majorités de gauche ne seront pas plus un rempart contre la politique de Sarkozy qu’elles ne l’ont été ces dernières années.
 
Par ailleurs, ce rejet de la droite et de ces contre-réformes doit trouver son expression dans les mobilisations sociales des semaines à venir. Le 23 mars constitue une première étape de la convergence des luttes pour les retraites, les salaires, l'interdiction des licenciements. C'est autour de ces exigences que nous devons construire l'unité la plus large et infliger une défaite sociale à la droite, aux patrons et aux banquiers ».
 
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