Olivier de Benoist : Un homme qui défend (vraiment ?) les femmes

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Macommune.info : Dans votre précédent spectacle "Très, très haut débit" vous parliez pour les hommes, c’est aujourd’hui au tour des femmes ?

Olivier de Benoist : "Il m’est apparu logique de faire le contraire en effet. Je deviens le seul avocat capable de défendre les causes perdues et donc de faire acquitter les femmes. Au début du spectacle, on apprend même que je suis commis d’office car elles n’avaient plus d’argent pour me payer après avoir fait les soldes… Le personnage que j’incarne s’apparente plutôt à un naïf qui fait rire, plutôt qu’à un macho. En un mot, c’est un con !"

Quels thèmes abordez-vous ?

"Un one man show pour moi, c’est d’abord un texte. On me fait remarquer que ce spectacle est plus drôle que le précédent, c’est sans doute parce qu’il est mieux écrit. On retrouve ainsi des scènes variées comme l’enterrement de ma belle-mère qui est encore vivante, l’accouchement de ma femme auquel j’assiste avec mon meilleur pote ou encore un entretien d’embauche qui ne se passe pas bien.

Il y a beaucoup de formes d’humour, c’est très riche et c’est ce qui plaît. Pour commencer, je donne habituellement deux pipes à eau à des spectatrices placées devant et elles doivent m’asperger si je vais trop loin. Tous les soirs, je finis mouillé."

Pourquoi avoir choisi l’humour et quelles sont vos influences ?

"J’ai d’abord fait cinq ans de droit, puis je me suis essayé à la magie et je me suis aperçu que ce que j’aimais, c’était faire rire les gens. Je me suis fait connaître par l’émission « On ne demande qu’à en rire. » La télé a été un propulseur et la scène est, aujourd’hui, un accomplissement.

Chaque spectacle représente 1h30 de pur bonheur. Mais attention, je n’ai aucune leçon à donner à personne. Je n’ai pas cette prétention. Je suis là pour faire rire, c’est tout ! J’aime beaucoup Gad Elmaleh. C’est devenu un peu le boss de l’humour après quelques années et sans doute, le meilleur d’entre nous. J’apprécie aussi Benoît Poelvoorde."

Ce n’est pas la première fois que vous venez à Besançon ?

"Je suis en effet déjà venu trois fois au Kursaal. Je connais bien la ville et c’est une salle qui a du chien. Tout comme le public, qui est un public de salle. Je me rappelle même que les gens étaient un peu déchaînés les dernières fois, mais c’est bien !"

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