Dans un communiqué, Claude Jeannerot estime que « la réduction du nombre des unités territoriales et le non-remplacement des départs de fonctionnaires affecte déjà la qualité et l’efficacité de la gestion de notre patrimoine forestier. La surcharge de travail et l’isolement qui en découlent pour ceux qui restent créent des conditions de travail qui ne sont pas acceptables ».
C’est pourquoi, le sénateur du Doubs appelle « le gouvernement à revoir les conditions de ce nouveau Contrat de plan à l’aune des conséquences humaines qu’il engendre. De plus, la logique qui vise à imposer à l’ONF de privilégier la rentabilité financière au détriment des autres missions est en contradiction avec les enjeux d’un développement durable de l’espace forestier et la nécessaire présence d’un service de proximité accessible aux communes pour les accompagner dans la gestion de leur patrimoine forestier ».