Ostéoporose : une nouvelle “filière fracture” créée au CHU de Besançon

Afin d’améliorer la prise en charge de l’ostéoporose (maladie diffuse du squelette), le service de rhumatologie du CHU de Besançon, en lien avec les services de gériatrie et de chirurgie maxillo-faciale et stomatologie, a mis en place une « Filière Fracture ». Cette dernière a permis l’obtention du label « Recognized Liaison Service », niveau Argent, décerné par l’International Osteoporosis Foundation, apprend-on ce 4 février 2021.

©Damien Poirier ©

À quoi sert la nouvelle "filière fracture" ?

La mise en place de la Filière Fracture permet désormais de mieux dépister l’ostéoporose, de mieux informer les patients et de leur proposer une prise en charge plus adaptée. "Malgré des recommandations nationales et internationales, un an après une fracture ostéoporotique, uniquement 10% des patients bénéficient d’une ostéodensitométrie et seulement 15% d’un traitement contre l’ostéoporose", précise le CHU de Besançon qui indique que les études ont montré que les Filières Fractures représentent la prévention secondaire "la plus efficace chez les patients" déjà fracturés.

Comment ? Grâce à une prise en charge rapide et à l’intervention de plusieurs spécialistes pour améliorer la santé osseuse et diminuer le risque de chute.

Cette filière permet un échange et une information avec le médecin traitant du patient afin d’optimiser le suivi de cette maladie et de planifier une prise en charge personnalisée pour chaque patient.

L'ostéoporose, c'est quoi exactement ?

L’ostéoporose est une maladie généralisée du squelette responsable d’une fragilité osseuse exagérée et donc d’un risque élevé de fracture. Chaque année en France, l’ostéoporose est responsable de 60 000 fractures de l’extrémité supérieure du fémur. Environ un patient sur quatre décèdera dans l’année suivant cette fracture. Un défaut de prise en charge de l’ostéoporose fracturaire expose également à un risque important de nouvelles fractures, certaines pouvant être graves (hanche, épaule, vertèbre, bassin, genou...).

"Rappelons que pour prévenir les risques d’ostéoporose fracturaire, il est recommandé de pratiquer une activité physique régulière dès le plus jeune âge et idéalement, tout au long de la vie. L’activité physique permet en effet de développer tant le capital osseux que musculaire. Des apports adaptés en calcium, vitamine D et protéines sont également essentiels pour limiter le risque de perte osseuse et donc de fractures", conclut le CHU.

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