Jean-Louis Fousseret : ‘Oui, on peut boire de l’eau du robinet à Besançon’

Après avoir été interpellées par l’association lUFC-Que-Choisir sur sa qualité de l’eau, la Ville de Besançon, la préfecture du Doubs et l’agence de l’eau ont tenu à « rétablir certaines vérités » et rassurer les consommateurs mardi 10 avril 2018. 

Le point sur la qualité de l’eau à Besançon from maCommune.info on Vimeo.

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C'est un vidéo projecteur qui attend les journalistes en conférence de presse ce 10 avril 2018. Raphaël Bartolt, le préfet du Doubs, tient à montrer que les données, relatives à la qualité de l'eau, sont disponibles et consultables "sur le site www.eaupotable.sante.gouv.fr", précise-t-il en réponse aux propos de l'UFC Que Choisir qui épinglait " l'absence de communication sur la qualité de l'eau distribuée". 

"La source d'Arcier n'est pas menacée de fermeture"

"A Besançon, nous sommes fiers de la qualité de notre eau", affirme Jean-Louis Fousseret, le maire de Besançon. "Je suis choqué quand je vois neuf sources prioritaires menacées de fermetures", poursuit -t-il en se tournant vers Nicole Appery, ingénieure d'étude sanitaire à l'Agence Régionale de la Santé (ARS). "Est-ce que la source d'Arcier (Ndlr : alimentant Besançon) est-elle menacée de fermeture ?", lui demande-t-il.

À l'ingénieur de répondre : "Non, elle n'est pas menacée de fermeture". Au maire de répondre : "C'est très grave, quand on parle du manque de transparence, ce n'est pas vrai, nous avons les chiffres en ligne commune par commune. Alors, oui, on peut boire de l'eau du robinet à Besançon".

Un rapport annuel effectué

"Chaque année, la CCSPL (commission consultative des services publics locaux) dont fait partie l'UFC Que Choisir, donne un rapport annuel sur la qualité et le prix de l'eau. L'UFC Que Choisir connaît donc ces éléments et il n'y a jamais eu aucune remarque", s'insurge le maire de Besançon. 

Aucun dépassement effectué depuis 10 ans

Selon l'ingénieure d'étude sanitaire de l'ARS, aucun dépassement n'a été fait dans l'eau distribuée depuis 10 ans excepté en 2008 à Luxiol. Christophe Eggenschwiller, de l'agence de l'eau, ajoute que les captages sont "très suivies" et qu'un dé à coudre en glyphosate polluerait une piscine entière selon les exigences suivies. 

Info +

Des plans d'actions ont notamment été mis en place pour sensibiliser à l'utilisation du glyphosate. Des journées d'action sont organisées pour aider les agriculteurs à se passer de ce produit. 

Dans le Doubs, l’ensemble des neuf captages prioritaires font l’objet d’un plan d’action (à l’exception des deux captages de Hyémondans, nouvellement inscrit au SDAGE 2016/2021 et qui en est au stade des études). Les voici :

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