Pas de grande région sans aéroport pour Christophe Grudler

Epinglé par la Cour des comptes qui préconise de suspendre les subventions publiques qui lui sont versées, l’aéroport de Dole-Tavaux se trouve au coeur d’une polémique. Faut-il le conserver ou non ?

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Christophe Grudler, responsable régional du Modem Franche-Comté, écrit dans un communiqué : "à l'heure où le gouvernement impose une fusion entre la Bourgogne et la Franche-Comté [...] afin de former une grande région, on commence à envisager le démantèlement des structures qui pourraient fédérer cette nouvelle région, comme cet aéroport. C'est aberrant."

Et s'il dit "déplore[r] la guerre stérile - à coups de subventions et sans doute de gaspillage d'argent public - entre les aéroports de Dijon et Dole", Christophe Grudler reconnait par ailleurs qu'"il n'y a pas d'autres choix", l'aéroport de Dijon étant fermé.
Son positionnement entre Besançon et Dijon serait en outre idéal pour la future région. Quant à la proximité avec d'autres aéroports plus importants, cela ne pose pas de problème en soit selon lui. "C'est tout à fait compatible avec la fréquentation d'autres aéroports pour ceux qui sont en marge de l'espace central : les habitants du Sud de la Saône-et-Loire préfèrent peut-être l'aéroport de Lyon, ceux du Nord de l'Yonne les aéroports parisiens, et ceux de l'aire urbaine Belfort-Montbeliard celui de Bâle-Mulhouse."

Il termine en souhaitant que la future Région Bourgogne-Franche-Comté "se positionne clairement en faveur d'une aide à l'aeroport de Dole."
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