Pass vaccinal : les débats devant l’Assemblée reprendront ce soir

Les débats devant l’Assemblée nationale sur le projet de loi créant le pass vaccinal, interrompus lundi soir de façon inopinée, se poursuivront ce mardi 4 janvier 2022 soir, a-t-on appris de sources parlementaires.

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Les discussions sur ce texte ont été suspendues à minuit, après qu'une majorité d'entre eux ont refusé -par un vote à main levée- la poursuite de la séance. Les oppositions, qui se sont mobilisées pour faire capoter cet examen, s'en sont félicitées.

La conférence des présidents de l'Assemblée, qui réunit les patrons des groupes politiques et le ministre des Relations avec le Parlement, a décidé à la mi-journée d'inscrire à nouveau le projet de loi à l'ordre du jour en fin de journée, après les questions au gouvernement et un vote sur le texte 3DS sur la décentralisation.

Le ministre des Relations avec le Parlement Marc Fesneau a salué auprès de l'AFP cette attitude, et table sur une adoption définitive du projet de loi par le Parlement d'ici la fin de semaine, voire lundi prochain au plus tard.

Le porte-parole du gouvernement Gabriel Attal a indiqué que l'exécutif allait "tout faire pour tenir au plus près le calendrier qui était prévu", soit une entrée en vigueur du pass vaccinal au 15 janvier.

Les députés LREM ont été mis en minorité à minuit, a souligné le président du groupe LR Damien Abad, raillant des "amateurs un jour, amateurs toujours".

Mais Christophe Castaner, chef de file du groupe majoritaire, a défendu ses troupes :"il m'arrive d'avoir des coups de gueule à pousser. Là objectivement non. Nous étions là, présents", leur a-t-il déclaré en réunion de groupe.

"Nous avons vu un coup de la part des LR avec les autres oppositions, avec une alliance de circonstances assez évidente", a-t-il pointé, selon un participant. "Le groupe (LR) a lâché Valérie Pécresse", favorable au pass vaccinal, estime M. Castaner.

Mais son allié et chef de file du groupe MoDem Patrick Mignola a fait entendre une autre musique devant la presse: "Je pense que ce qui est arrivé est de la responsabilité directe et principale de la majorité, c'est un défaut de mobilisation".

(Source AFP)

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