Philippe Gonon se demande pourquoi "la présidente de la défunte Franche Comté [...] crie victoire dans un communiqué de presse et salue l’adoption de la loi validant le nouveau découpage des régions voulu par l’état." Il n'y voit que "une reforme bâclée, un holdup sur la démocratie, une improvisation exempte de toute vision, une série de volte faces."
Et de reprocher au passage "la précipitation" et "le manque d’anticipation réflexive" de Marie-Guite Dufay. "[Elle] peut seulement s’enorgueillir d’avoir accepté un hologramme administratif dont les contours sont toujours aussi flous qu’en avril 2014 lors de l’annonce du Premier Ministre."
Jugeant qu'elle n'est pas à même de mener la suite des négociations, Philippe Gonon invite "les préfets des deux régions [à] prépar[er] le mariage en espérant que la neutralité de l’état prévale sur l’inconséquence." Il propose que reviennent "à la Bourgogne, la compétence administrative, et à la Franche Comté, la compétence économique."