"Le président de la République est là pour rassembler, pour rassurer, pour réconcilier les Français avec l'Europe, il n'est pas là pour nous fâcher avec l'Europe", a insisté Pierre Moscovici.
"Quand on commence à cibler les Français d'origine étrangère, oui cela rappelle les heures les plus sombres de notre histoire, car jamais il n'y eu depuis la Seconde guerre mondiale une politique de déchéance de nationalité massive" même si "après il y a eu un rétropédalage".
Il a toutefois qualifié de "mots malheureux" la comparaison faite par la commissaire européenne Viviane Reding. "Nous ne sommes pas dans la même situation, l'expulsion des Roms aujourd'hui ne se fait pas dans les conditions des camps, de Drancy. Nous ne sommes pas dans une situation où la Shoah est à nos portes, Nicolas Sarkozy n'est pas un fasciste et nous ne sommes pas confrontés à une menace nazie", a argué M. Moscovici
"Le contexte n'est pas le même mais l'esprit est très Vichy", a-t-il cependant lancé.