Présidentielle: Philippe Poutou traite Mélenchon de “cocardier”

A peine plus de 150 personnes ont bravé le froid vendredi soir pour participer au meeting de Philippe Poutou, candidat à la présidentielle pour le Nouveau Parti Anticapitaliste (NPA) fondé par Olivier Besancenot. Quelques jours après le succès de Jean-Luc Mélenchon à Besançon (4500 personnes au palais des sports), Philippe Poutou a traité ce dernier de "cocardier".

Ouvrier chez Ford à Bordeaux où il continue à travailler trois jours par semaine tout en menant campagne dans toute la France, Philippe Poutou est âgé de 44 ans. Présenté comme "l'homme du collectif", il a promis qu'il y avait "des moyens pour répondre aux inégalités sociales". Il faut tout simplement puiser "les fortunes des capitalistes".

Avant lui ce sont des militants d'AC Chômage, du collectif des locataires de Planoise et de Sortir du nucléaire qui ont fait passer leurs messages à la tribune du Kursaal.

Le NPA, comme à chaque présidentielle, peine à avoir ses 500 signatures. A la suite de l'intervention de Marine Le pen réclamant l'anonymat des signatures des maires, il estime que "celà permettrait une collecte un peu plus facile". Philippe Poutou dispose aujourd'hui de 400 promesses. "En 2007, on a eu très chaud", se rappelle-t-il.

Alors que "la riposte" doit reposer sur "un mouvement collectif de la gauche de la gauche", il ne s'étonne pas de la multiplicité des candidatures dans cette sphère politique. "Nous avons des différences politiques", relève-t-il. Premier visé, Jean-Luc Mélenchon, traité de "cocardier" en marge du meeting. "Chez nous, on n'entame par La Marseillaise à la fin des meetings", décoche Philippe Poutou.

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