Présidentielle : La majorité régionale de la Gauche Unie affirme voter Macron

Les élus de la majorité de la Gauche Unie de Bourgogne-Franche-Comté expliquent, ce jeudi 4 mai 2017, vouloir voter pour Emmanuel Macron, pour vivre  » dans une société démocratique, républicaine, respectueuse, ouverte et tolérante ».

Le parti refuse "catégoriquement l'arrivée au pouvoir d'un parti et d’une candidate qui prospèrent sur le terreau de la haine, de la division, et des peurs, qui rejettent l'autre parce qu'il est différent et qui opposent sans cesse les Français les uns aux autres".

"un programme conditionnée à une sortie de l'Union européenne et de la zone euro"

 "Bien qu'elle affirme désormais le contraire, l'application de son programme économique est en vérité conditionnée à une sortie de l'Union européenne et de la zone euro, puisqu'elle prétend revenir sur la liberté de circulation des personnes et des biens. Cela affaiblirait la France en la coupant de ses principaux partenaires commerciaux. Cela appauvrirait les Français, car la sortie de l'euro aboutirait à une dévaluation dont les milieux populaires et les épargnants seraient les premières victimes".

En BFC : "les élus Front National préfèrent l'outrance, la critique systématique et l'amalgame au débat de fond"

"En Bourgogne-Franche-Comté, nous constatons depuis un an et demi que les élus du Front National préfèrent l'outrance, la critique systématique et l'amalgame au débat de fond et à la recherche du compromis. Sur les principaux champs de compétence de la Région, ils ne font aucune proposition constructive".

La Gauche Unie dit vouloir investir 100 millions d'euros par an, de construire le lycée du XXIe siècle, un lycée connecté qui accueille tous les enfants du territoire. Alors que, selon eux, le Front National "veut revenir au lycée d'antan et à l'apprentissage dès 14 ans." 

La majorité régionale souhaite également "renforcer la formation des actifs" de la région pour leur permettre d'acquérir de nouvelles compétences, et dénoncent le vote "contre le dernier plan de formation pour les demandeurs d'emploi. Leur proposition, de supprimer les conseils régionaux et les intercommunalités, signerait l’arrêt brutal du mouvement de décentralisation lancé par François Mitterrand et le retour impossible à un Etat centralisateur qui décide de tout depuis Paris. Notre Région, au contraire, travaille avec tous les territoires qui la composent" concluent les élus. 

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