Présidentielle : Marie-Guite Dufay soutient Christiane Taubira

Dans un message sur son compte Twitter, la présidente de la région Bourgogne-Franche-Comté annonce soutenir le principe d’une primaire populaire à gauche. Marie-Guite Dufay estime que Christiane Taubira peut porter l’union de la gauche.

Marie-Guite Dufay © Alexane Alfaro

"La division de la gauche est un crève-coeur" explique la présidente socialiste de la région Bourgogne-Franche-Comté qui ne porte pourtant pas la candidate officielle de son parti, Anne Hidalgo, mais prône plutôt pour une primaire populaire dans laquelle elle soutiendrait Christiane Taubira.

Depuis Bondy en Seine-Saint-Denis, l'ancienne ministre de la Justice de François Hollande et  candidate "envisagée", a annoncé qu'elle se soumettrait au résultat de la Primaire populaire fin janvier "dernière chance" selon elle "d'une union possible de la gauche".

Cette initiative citoyenne pilote une "investiture populaire", à savoir un vote de ses plus de 300.000 signataires du 27 au 30 janvier 2022 pour désigner leur candidat d'élection.

Christiane Taubira et la candidate socialiste Anne Hidalgo l'ont évoquée comme moyen possible pour trancher entre les cinq principales candidatures à gauche. Mais l'écologiste Yannick Jadot, l'Insoumis Jean-Luc Mélenchon, le communiste Fabien Roussel et le chantre de la "Remontada de la France" Arnaud Montebourg ont dit non.

Yannick Jadot a à nouveau opposé une fin de non-recevoir dimanche : "L’union ne peut pas être une martingale" et "doit se construire sur des idées".

Jean-Luc Mélenchon a aussi écarté sa participation, estimant que "ce n'est pas d'union dont nous avons besoin parce qu'elle empêcherait la mobilisation".

"Ça ne serait pas juste que notre programme et notre originalité s'effacent derrière une candidature" unique, considère aussi Fabien Roussel.

Pour sa part, Mme Hidalgo "prend acte" des refus face à sa proposition de primaire plus classique, avec "un débat à la loyale, un vote à la loyale". "Je ne dis pas +c'est fini aujourd'hui+", a-t-elle ajouté, évoquant la Primaire populaire: "le 15 janvier nous verrons qui souhaiterait participer ou pas".

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