Prêt-à-porter : IKKS prévoit de fermer 77 magasins en France

Présenté lundi 5 février 2024 par la direction de IKKS, le Plan de sauvegarde de l’emploi (PSE) pourrait concerner 77 magasins ainsi que des corners (sur 700) et environ 200 collaborateurs en France. En Franche-Comté, on compte six magasins de l'enseigne, dont cinq à Besançon, un à Pontarlier et six en Bourgogne.

© IKKS

L’objectif de ce plan est de faire face à une ”réalité économique complexe”, selon un communiqué. ”La conjonction de divers facteurs externes tels que la crise sanitaire mondiale due au Covid-19, les conséquences de la guerre en Ukraine où le groupe était fortement implanté, ainsi qu'une inflation persistante, ont fortement impacté l'ensemble du secteur”, a justifié l'entreprise. Ce projet ”vise à rationaliser le réseau de distribution et à optimiser les performances de l'entreprise dans un contexte économique instable”, a encore expliqué IKKS qui s'est par ailleurs engagé à ”maximiser les reclassements”.

Un cocktail détonant

Fondé en 1987, le groupe IKKS rassemble des marques telles que I.Code, One Step et IKKS, et propose des vêtements pour femmes, hommes et enfants. Le groupe est présent en France et à l'international avec 700 points de vente et 1.700 collaborateurs dans le monde, selon le communiqué de presse.

Le secteur du prêt-à-porter en France est secoué par une violente crise depuis plus d'un an. Camaïeu, Naf Naf, Gap France, André, San Marina, Kaporal, Don't Call Me Jennyfer, Kookaï, Minelli, Burton of London, Pimkie, Du Pareil au Même et Sergent Major... Ces marques bien connues des centres-villes français ont souffert d'un cocktail détonnant : pandémie, inflation, prix de l'énergie, des matières premières, des loyers et des salaires ou encore concurrence de la seconde main et de la «fast fashion». Certaines réduisent la voilure, comme IKKS, d'autres ont été placées en redressement judiciaire, d'autres enfin, liquidées.

(avec AFP)

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