Prévenir la mort inattendue du nourrisson : journée de sensibilisation le 19 septembre au CHU de Besançon

A l’occasion de la semaine nationale de prévention de la mort inattendue du nourrisson, le Centre de référence de la mort inattendue du nourrisson et les équipes de la maternité du CHU de Besançon organisent une journée de prévention, le mercredi 19 septembre 2018.

©Damien Poirier ©

A l’occasion de la semaine nationale de prévention de la mort inattendue du nourrisson, le Centre de référence de la mort inattendue du nourrisson et les équipes de la maternité du CHU organisent une journée de prévention, le mercredi 19 septembre

Au programme de la journée : stands d’information sur le couchage, le portage et l’allaitement, atelier « la chambre des 7 erreurs », quizz, diffusion de vidéos, discussions et échanges avec les professionnels.

La mort inattendue du nourrisson est le décès brutal d’un enfant de moins de 2 ans, elle se manifeste chez des enfants à priori en bonne santé et généralement pendant leur sommeil. Même si les campagnes d’information de ces dernières années sur la sécurité du couchage ont fait reculer le nombre de décès, la mort inattendue du nourrisson concerne encore 350 bébés chaque année en France.

Des décès évitables, des gestes simples à respecter

Les causes de décès sont multiples et le plus souvent associées à des pathologies médicales. Mais dans 1 cas sur 2, les consignes de sécurité pour le couchage ne sont pas respectées. En appliquant les gestes prévention, la moitié des décès pourrait être évitée :

Des précautions particulières doivent être prises pour le portage et l’allaitement :

Une prise de conscience progressive des facteurs de risque

A partir des années 1980, la mort inattendue du nourrisson devient en France un réel enjeu de santé publique avec le décès de 1 500 nourrissons par an. En 1986, la création des centres de référence a permis de prendre en charge les familles douloureusement éprouvées par la mort brutale de leur enfant.

La meilleure compréhension des facteurs de risque de ce syndrome multifactoriel a conduit à modifier, à partir de 1992-1995, la position de sommeil de tous les nourrissons en recommandant le sommeil sur le dos. D’autres recommandations concernant l’environnement du nourrisson ont également été proposées pour améliorer la sécurité du couchage pendant le sommeil. Ces mesures ont déjà permis de diminuer de façon significative le nombre de décès.

A l’avenir, pour espérer encore une réduction du nombre de morts inattendues du nourrisson, tous les professionnels de santé et les parents doivent s’approprier ces recommandations afin de les appliquer à l’ensemble des bébés, jusqu’à devenir une habitude culturelle.

Infos pratiques

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