Problèmes d’érection : plus d’un Franc-Comtois sur trois en a eu récemment

L’Ifop a sorti mercredi 22 mai 2019 une étude sur les troubles érectiles, en constante augmentation chez les Français. En Bourgogne Franche-Comté, 37% des hommes en ont eu durant les 12 derniers mois…

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Selon l’enquête Ifop, les hommes ont de plus en plus de problèmes d’érection : ils étaient 44% en 2005 a en avoir déjà été « victime », contre 61% en 2019.

En Bourgogne Franche-Comté, 23% en ont « régulièrement » ; c’est la 4eplus haute moyenne en France, derrière l’Île de France et la Côte d’Azur (26%) et les Hauts de France (24%), mais bien devant la Bretagne (16%) ou l’Occitanie (17%).

Et durant les douze derniers mois, ils sont 37% en BFC, contre 45% en Île-de-France ou 30% en Bretagne.

Conséquences sur le couple

Mais les conséquences sont différentes selon les régions. Ces mêmes Francs-Comtois disent plutôt en souffrir : 38% d’entre eux estiment que cela a eu des conséquences sur leur couple, ce qui est dans la moyenne française ; en comparaison, en PACA, ils sont 63%. Et en Pays-de-la-Loire, moins de 20%...

Par contre, cela les fait complexer ! Les Francs-Comtois sont ceux qui complexent le plus sur la taille de leur sexe (32%), devant les habitants de l’Île-de-France (31%) et très loin devant l'Auvergne Rhône-Alpes (21%).

Difficile d’en parler, on invente des excuses

Face à ces soucis, il est toujours autant difficile pour les hommes d’aborder le sujet avec leur partenaire. Plutôt que d’en parler, ils préfèrent inventer de fausses excuses (fatigue, soucis, excès de nourriture/d’alcool, proximité avec d’autres gens, migraine).  1 homme sur 3 reconnaît en avoir déjà donné pour éviter un rapport sexuel.

En Bourgogne Franche-Comté, 30% des hommes de la région l'avouent, ce qui est dans la moyenne française ; ils sont 42% en Île-de-France, et 23% en Nouvelle-Aquitaine.

Pourquoi cette augmentation des problèmes érectiles ?

Selon l’IFOP, la cause de cette hausse de problèmes d’érection chez les hommes serait :

Comment y remédier ?

Pour remédier à ces problèmes, presque la moitié des hommes ont recours à des solutions « non viables » : regarder des vidéos pornographiques, repenser à des souvenirs intenses, prendre du viagra, boire de l’alcool, de la drogue ou des produits aphrodisiaques.

Et en Franche-Comté, peu d’hommes disent envisager un traitement contre ces problèmes : ils ne sont « que » 48%, moyenne la plus basse nationale, contre 65% en PACA ou 52% en Bretagne par exemple.

(Enquête IFOP pour Charles.co)

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