Procès du viticulteur bio : le parquet requiert une amende de 1.000 euros pour moitié avec sursis

Une amende de 1.000 euros assortie pour moitié du sursis a été requise lundi à l’encontre du viticulteur bio jugé à Dijon pour avoir refusé de traiter ses ceps contre une maladie, la flavescence dorée. Emmanuel Giboulot « a commis une infraction pénale. Il n’a pas respecté par choix idéologique l’arrêté préfectoral » qui imposait de traiter toutes les vignes de Côte-d’Or, a estimé le représentant du parquet, Jeanne Delatronchette.

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Viticulteur en biodynamie depuis les années 1970, Emmanuel Giboulot avait refusé de traiter les dix hectares qu'il exploite en Côte-de-Beaune et Haute-Côte de Nuits. Même à la pyréthrine, un pesticide naturel.

Contrôlé en juillet par la Direction régionale de l'agriculture, il a été convoqué devant la justice et encourt six mois d'emprisonnement et 30.000 euros d'amende.

 "Ce qui compte, c'est qu'il y ait une condamnation", a commenté lundi Jean-Roch Gaillet, directeur régional de l'alimentation, de l'agriculture et de la forêt de Bourgogne, soulignant que M. Giboulot est le seul producteur de Saône-et-Loire et de Côte d'Or, y compris dans la filière bio, à ne pas avoir traité ses vignes.

(Source : AFP)

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