Plusieurs fonds participent au financement de la formation professionnelle :
- les fonds régionaux de l’apprentissage et de la formation professionnelle (ressources propres)
- les dotations de l'Etat
- les Fonds Sociaux Européens
FN : Sophie Montel
Pas de réponse
UPR : Charles Henri Gallois
Accroître les aides pour les « métiers en tension »
Lancer une campagne de communication sur l’apprentissage auprès des collégiens et lycéens. L’apprentissage est le chemin le plus sûr chez les jeunes pour trouver un 1er emploi durable (70% trouvent un emploi durable après leur formation).
Prioriser les crédits à apprentissage vers les jeunes les moins diplômés. En 20 ans, le nombre d’apprentis a doublé, mais la proportion d’apprentis sans diplôme a chuté de 60% à 35%. D’un autre côté, Les diplômés ou très diplômés forment une part croissante des bénéficiaires de l’apprentissage, loin de l’état d’esprit initial de l’apprentissage qui avait une vocation sociale pour les jeunes les moins qualifiés.
UDI-LR-DVD : François Sauvadet
Nous allons proposer des formations aux métiers du futur : mettre en place un plan de gestion prévisionnel et territorialisé des emplois et compétences.
Je le dis clairement : aucune formation ne sera financée si elle ne débouche pas sur un emploi.
Nous soutiendrons l’apprentissage abandonné par le PS (-10% d’apprentis depuis 2008).
Alliance Écologiste Indépendante : Julien Gonzales
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EELV : Cécile Prudhomme
La formation professionnelle doit s'inscrire dans la stratégie de transition écologique de l’économie pour accompagner les mutations en cours.
Nous voulons mettre en place un institut régional de formation aux métiers du développement durable, ainsi que des formations permettant chaque année la qualification de plus de 1000 professionnels du bâtiment sur les énergies renouvelables, les techniques d’isolation et de ventilation et la maintenance des équipements.
Enfin nous travaillerons à une véritable coordination entre les acteurs de la formation qu’elle soit initiale ou continue.
L'Alternative à gauche : Nathalie Vermorel
L’accès des salariés à la formation demeure très inégalitaire, les difficultés d’accès des chômeurs à la formation sont réelles, car les financements sont bien trop faibles, voire en régression. Par ailleurs, l’absence de reconnaissance par les entreprises des qualifications dans les salaires et dans les évolutions des carrières constituent un élément démobilisateur.
Nous proposons :
La création d’un service public efficace de la formation qui :
- donne une vision claire de toutes les offres de formations et de leur accessibilité sur le territoire, permettant à chacun, en particulier les jeunes, d’accéder à la formation de son choix sans être victime d’un tri social ou territorial,
- se donne les moyens d’une évaluation de la qualité des formations : il faut en finir avec les stages discrédités («?stages-parking?») en raison du caractère non qualifiant des formations et de la rémunération très faible des stagiaires, et au contraire promouvoir des formations complètes, robustes, et qualifiantes
- développe la validation des acquis et des compétences au sein des entreprises
L’objectif de qualifier prioritairement les personnes les plus menacées d’exclusion, en particulier les 16/25 ans
Pour les jeunes n’ayant pas d’allocation chômage ou de ressource, augmentation de la rémunération en la portant à hauteur du RSA (458 €)
Lutte Ouvrière Claire Rocher
Lutte Ouvrière n'a pas répondu à nos questions dans le détail des programmes : "Il est évident que nous ne serons pas élus à la tête de la Région et que nous nous élevons contre tous ces politiciens qui ne sont pas avares de promesses. Promesses qu’ils jettent aux oubliettes sitôt élus. Ces élections sont politiques et il est important qu’un courant ouvrier, un courant communiste se fassent entendre à travers les élections régionales de décembre".
Debout la France : Maxime Thiebaut
Développer la formation tout au long de la vie, pour permettre à chaque personne d’acquérir et d’actualiser ses connaissances et ses connaissances.?Mettre en place une carte de la « deuxième chance ».?Améliorer et adapter la formation dispensée dans les établissements scolaires aux véritables besoins des entreprises.
Favoriser l’apprentissage, c’est un gage de professionnalisation des études et d’ascension sociale. Cela limite les périodes de chômage après les études. Rappelons qu’un diplômé sur deux est obligé de quitte la Franche-Comté pour trouver du travail !
MoDem : Christophe Grudler
Les témoignages sont nombreux des apprentis en manque de stages et d’entreprises en manque de personnel. L’inadéquation de l’offre et de la demande est une priorité.
Voici 4 propositions :
- Créer un comité de pilotage élus-consulaires-interprofessionnels pour adapter les formations et les stages
- Créer une plate-forme centralisatrice des offres et demandes de stages pour fluidifier et concentrer les rencontres
- Simplifier massivement les procédures administratives pour les familles, les instituts de formation ou les entreprises
- Créer un salon de l'apprentissage et de la formation en alternance pour permettre une valorisation de cette voie d'enseignement
Union de la gauche (PS…) : Marie-Guite Dufay
Nous créerons de nouvelles protections et permettrons à chacun de bénéficier d'une offre de formation sur mesure.
- 100 000 demandeurs d'emploi devront ainsi être formés dans la future grande région pour optimiser les chances de retour vers l'emploi.
- La transmission des savoir-faire sera favorisée en accompagnant les contrats de génération mis en place par le gouvernement et en expérimentant un contrat de solidarité territoriale.
- Nous créerons une véritable « force d’intervention » à chaque menace de plan social pour éviter les licenciements, en mobilisant les outils de la formation et du dialogue social.
Les programmes des candidats sont présentés dans l'ordre de présentation des panneaux électoraux.