Quartiers: ‘Pacte de Dijon’, les métropoles et agglomérations en première ligne… dont le Grand Besançon

Le « Pacte de Dijon », dont Emmanuel Macron a souhaité ce mardi 22 mai 2018 la mise en œuvre, prône la mobilisation de tous les acteurs à l’échelle des métropoles et des agglomérations, pour renforcer la cohésion urbaine et sociale. Un pacte qu’a signé Jean-Louis Fousseret en avril dernier…

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"C'est à l'échelle des métropoles et intercos qu'une stratégie pour la politique de la ville est la plus efficace", écrivent France Urbaine (grandes villes, agglomérations...) et l'Assemblée des communautés de France (AdCF) à l'origine du texte, dans un communiqué diffusé après l'intervention du chef de l'Etat.

22 présidents de métropole dont Jean-Louis Fousseret

Présenté début avril à Dijon, ce pacte a déjà été signé par 75 présidents d'intercommunalités, dont 22 présidents de métropoles, et maires de grandes villes, précisent-elles. Dont Jean-Louis Fousseret, maire de la capitale comtoise et président de l'Agglomération du Grand Besançon. Il décline plusieurs axes - emploi, numérique, mobilités, éducation, formation, action sociale, sécurité, justice... - sur lesquels les métropoles et agglos sont prêtes à s'engager.

"Ce pacte entend également mobiliser tous les acteurs concernés, publics ou privés, pour assurer une réelle subsidiarité, au plus près des territoires", soulignent les associations.

"Banco" pour Emmanuel Macron

"Banco pour le Pacte de Dijon ! On fait et on y va. C'est la bonne échelle, la bonne force de propulsion et je souhaite qu'on puisse avancer sur ce sujet", a lancé Emmanuel Macron en présentant ses mesures pour les quartiers et territoires défavorisés.

Les difficultés d'un quartier comme Le Mirail ne peuvent être réglées "qu'à l'échelle de Toulouse et de la métropole", "pas au niveau du quartier", a-t-il fait valoir.

(Avec AFP)

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