Quatre “Gilets jaunes” interpellés à Dijon pour violences et intrusion dans une caserne

Quatre hommes ont été interpellés mercredi à Dijon, suspectés d’avoir commis des violences sur des gendarmes et, pour certains, de s’être introduits dans une caserne lors de la manifestation des « gilets jaunes » du 5 janvier 2019, a indiqué le parquet.

© Hélène Loget ©

Ils ont été placés en garde à vue "pour violences aggravées et, pour certains d'entre eux, introduction frauduleuse sur terrain militaire et dégradations aggravées", a indiqué à l'AFP le procureur de la République Eric Mathais.

La manifestation des "gilets jaunes" du 5 janvier à Dijon, qui avait rassemblé 1.200 personnes selon la police et 3.500 selon les organisateurs, a débordé lorsque certains participants s'en sont pris à la caserne Deflandre. Deux gendarmes ont été blessés. L'un a pris un support de panneau métallique dans le visage, lui cassant plusieurs dents et entraînant 15 jours d'Interruption Temporaire de Travail (ITT), et l'autre s'est vu prescrire trois jour d'ITT pour des contusions à l'avant-bras, de source de la gendarmerie.

Des grillages de cette caserne, quartier général de la gendarmerie dans la région où résident 450 militaires et leurs familles, ont également été arrachés. L'enquête, confiée à la brigade et à la section de recherches de la gendarmerie de Dijon, avait été prolongée sur décision du procureur.

(AFP)

Quitter la version mobile