Quelle capitale pour la future région : Besançon ou Dijon ? Et pourquoi pas les deux ?

Le Ceser (Conseil économique, social et environnemental régional) de Bourgogne s’est prononcé mardi pour un partage des tâches entre les deux villes, au lendemain d’un vote analogue de son homologue de France-Comté.

Les deux organismes régionaux de prospective ont plaidé en faveur de la répartition des fonctions de la future capitale entre Dijon et Besançon. Pour le président du Ceser de Bourgogne, François Berthelon, il s'agira pour Dijon et Besançon, qui n'ont ni l'une ni l'autre la dimension d'une métropole, d'inventer "une forme de 'métropole en réseau' susceptible de tenir une place dans la compétition pour l'économie de l'intelligence aux niveaux européens et mondial".

Lundi, le Ceser de Franche-Comté avait de son côté voté un avis réclamant également une organisation urbaine en "réseau multipolaire" avec le maintien d'une "répartition équilibrée des centres décisionnels entre Besançon et Dijon", le rectorat, l'Agence régionale de santé pouvant ainsi se situer dans la capitale franc-comtoise.

L'organisme a aussi demandé la réalisation d'une "étude de faisabilité et d'impact des mutualisations envisagées". Mais le choix de Dijon comme chef-lieu provisoire de la future région (et peut-être siège définitif de la préfecture) a du mal à passer. Le maire PS de Besançon, Jean-Louis Fousseret, a estimé que les conditions de l'équilibre entre Dijon et Besançon étaient "loin d'être atteintes".

Le choix final revient au futur conseil régional

"Depuis plusieurs mois je demande la création d'un pôle métropolitain Dijon-Besançon et je suis content de voir que les Ceser aillent dans le même sens, mais je regrette que les choses n'aient pas plus avancé", a ajouté M. Fousseret, par ailleurs président du pôle métropolitain Centre Franche-Comté qui s'est prononcé contre la nomination de Dijon comme chef-lieu provisoire. Outre le chef-lieu, le choix de la capitale régionale reviendra au futur conseil régional élu en décembre 2015.

La loi prévoit que le chef-lieu et la capitale de la future région pourront se concentrer dans la même aire urbaine à condition d'obtenir l'approbation de la future assemblée régionale à une majorité des 3/5e.

(Source : AFP)

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