Les enjeux des sénatoriales en Franche-Comté

Sous peine d’une amende de 100  euros, 2.944 grands électeurs doivent aller voter dans le Doubs, le Territoire de Belfort et la Haute-Saône (le Jura n’est pas concerné)  ce dimanche 28 septembre pour les élections sénatoriales partielles.  Le Sénat, qui était passé à gauche en 2011, pourrait changer de majorité, posant également plusieurs questions politiques et institutionnelles.

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Trois sièges sont à pourvoir dans le Doubs où le PS risque de perdre un de ses deux sièges. Jean-François Humbert ne se représente pas en raison de problèmes de santé. À droite, la liste officielle de l'UMP menée par Jacques Grosperrin sera face à une liste divers droite de Jean-François Longeot. Les deux hommes espèrent rentrer au Sénat. À moins d'un tsunami bleu dans le département, la liste socialiste du sénateur sortant  Martial Bourquin devrait emporter un siège.

En Haute-Saône, la gauche risque de perdre ses deux sièges, dont celui du vice-président de la commission des lois Jean-Pierre Michel (PS).  Les deux UMP Michel Raison et Alain Joyandet sont dans les starting-blocks…

Dans le Territoire de Belfort: le siège de l'ancien ministre Jean-Pierre Chevènement, qui ne se représente pas, devrait passer à l'UMP représenté par le candidat Cédric Perrin.

Et en Bourgogne ?                

En Côté d'Or,  le PS avait fait sensation il y a six ans en gagnant deux des trois sièges du département. Seul le président du conseil régional François Patriat est assuré de garder le sien. Isabelle Lajoux, qui est au Sénat depuis l'entrée du maire de Dijon de François Rebsamen au gouvernement, est menacée. 

En Saône-et-Loire, l'UMP pourrait perdre un de ses trois sièges, en raison de la proportionnelle.

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