Régionales: Marie-Guite Dufay «candidate naturelle» du PS

La présidente sortante du conseil régional a officialisé ce samedi à Besançon sa candidature aux élections régionales de mars 2010. « Ce n’est pas un scoop, mais il y a un moment où il faut poser les choses », a-t-elle précisé.

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« Il y a un an et demi, je prenais la succession du président Forni et, à l’époque, je n’étais pas la candidate naturelle. Désormais, j’ai envie de continuer le travail qui a été fait et j’ai le soutien de nombreux élus», a lancé Marie-Guite Dufay dans les locaux du PS bisontin.
 
Mis à part Martial Bourquin et Yves Krattinger, excusés, ils étaient effectivement nombreux autour de la désormais candidate. Pierre Moscovici, Yves Ackermann, Claude Jeannerot, Jean-Louis Fousseret, entre autres, ont posé aux côtés de Marie-Guite Dufay qui doit maintenant être adoubée par les militants le 1er octobre. Une simple formalité aux dire de ces soutiens.
 
Inévitablement la question de la reconduction ou non de la coalition avec les Verts a pesé sur la réunion. « Je souhaite qu’ils viennent avec nous tout de suite et qu’ils ne décident pas de se compter au premier tour. Nous avons appris à transformer nos divergences en connivences», a plaidé Marie-Guite Dufay en soulignant prudemment que, quel que soit leur choix, « ils restent des alliés », comme le PCF, le MRC de Jean-Pierre Chevènement ou les radicaux avec lesquels les négociations seront ouvertes en octobre sur un projet commun. Des discussions avec le Modem ne sont d’ailleurs pas exclues au second tour.
 
Conscient du danger constitué par une absence éventuelle des Verts, Pierre Moscovici leur a lancé un appel pressant. « Au moment où la droite s’unit, la gauche et les écologistes ne peuvent pas se permettre de se diviser. Les Verts prendront la responsabilité de l’échec ».
 
Une invitation d’autant plus pressante qu’en face, les socialistes auront à combattre Alain Joyandet, secrétaire d’Etat et maire de Vesoul, qui, en guise de campagne, « joue le père Noël ». « S’il est élu, il ne sera plus ministre et il n’aura plus de cadeaux à faire », a cependant averti Pierre Moscovici.

Jean-Louis Fousseret, particulièrement en verve, a fait une sortie remarquée contre le candidat de l’UMP. «Ce ministre qui ose m’inviter à une manifestation que j’organise (ndlr : la foire comtoise à Besançon), s’est-il offusqué en dénonçant « le mépris » dont ferait preuve le secrétaire d’Etat envers les pratiques républicaines.

 
 
 
 
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