Rencontre avec Last Train à Détonation : “On aime cette ville, on a déjà joué à Besançon”

Créé en 2007, le groupe alsacien Last Train a sorti son premier album « Weathering » en avril 2017. Le disque est notamment sorti au Japon où les quatre amis d’enfance ont joué cet été. Ils ont enflammé la scène du festival Détonation ce samedi 30 septembre 2017. Rencontre avec le guitariste Julien et Antoine le batteur…

©

maCommune.info : Que pensez-vous du festival ?

Antoine : " On est impressionné par la programmation. Il y a plusieurs groupes avec qui on a partagé pleins de dates comme DBFC avec qui on a joué plusieurs fois sur France Inter et à la Réunion, Her dont on est très fan dans le groupe, Lizzy strata, the Blaze, Fai baba…"

mC : Comment est l'accueil du public Bisontin ?

Antoine : "Cool. Cela fait longtemps qu'on n'était pas repassé. On a déjà joué à Besançon. En 2015 on s'était produit au Passagers du Zinc. Moi, ma sœur habite à Besançon. On aime bien cette ville."

Julien : "C'est besac quoi ! On a aussi joué au Maquis. Je connais aussi cette ville, mon frère a travaillé à Besançon et ma sœur y a fait ses études".

Antoine : "Il y a des liens, c'est la famille."

mC : Quels sont vos projets ?

Antoine : "On a une grosse tournée d'automne et on sort d'une grosse tournée d'été. On va retourner au Japon, aller pour la première fois en Inde, en Espagne. Nous avons beaucoup de dates en France.C'est le début de deux mois très chargés."

Julien : "L'année prochaine on va essayer de partir à la conquête du monde."

Antoine : "Oui et à la fin de l'été prochain on se calmera un petit peu, on bossera sur le deuxième album. Cela fera environ quatre ans et demi qu'on fait cent dates par an."

mC : Comment définiriez-vous votre style de musique ?

Julien : "Contemporain."

Antoine : "C'est du rock. C'est bourré d'influences. On écoute plein de choses."

Julien : "J'écoute Souchon en ce moment par exemple. Je ne pense pas que cela soit tout à fait représentatif. Mais on est ouvert, pas uniquement fixé sur le rock."

Antoine : "Après on fait du rock car c'est le style dans lequel on arrive le mieux à exprimer ce que l'on veut faire. Par contre, ses émotions là, c'est tout à fait possible de les retrouver dans pleins d'autres styles de musique."

mC : Que voulez-vous transmettre au public ?

Julien : "C'est à chacun de voir ce qu'il veut donner comme énergie. Quand on va à un concert, on a envie qu'il se passe quelque chose, que les gens soient à fond."

Antoine : "Moi j'ai envie de voir des gens qui perdent le contrôle. On ne veut pas de deux concerts identiques. Ça doit être horrible de faire tous les soirs la même chose."

mC : Avez-vous fait des études de musique ou êtes-vous autodidactes ?

Antoine : "J'ai fait un peu de solfège mais on a appris à jouer de la musique ensemble, c'est très instinctif, on trouve notre son."

mC : Qu'est-ce qui vous a fait décoller ?

Julien : "C'est quelque chose de constant, il y a eu des évènements importants comme le printemps de Bourges qu'on a remporté, Rock en Seine.... C'est aussi le fait qu'on se soit bougé, qu'on soit parti en tournée par nous-même? On n'est pas resté jouer vers chez nous dans les petits bars comme quand on a commencé. On a pris les choses en mains. "

mC : Comment gérez-vous votre succès ?

Julien : "D'un point de vue extérieur quand quelqu'un a toutes ces choses d'un coup, je pense que n'importe qui perdrait la tête mais nous, c'est arrivé au fur et à mesure.

Antoine : "Et on sait pourquoi cela arrive aussi."

Julien : "C'est sûr, il y a une certaine continuité."

Antoine : "Pour le Japon, on n'a jamais pensé se retrouver là-bas. D'un seul coup ça se présente. On a  bossé pour alors on sait pourquoi ça vient mais on reste quand même émerveillé de la vie…"

Quitter la version mobile