Siège de région : Éric Alauzet en désaccord avec la nouvelle répartition

Éric Alauzet, député du Doubs, « s’inquiète, à la veille de la délibération du conseil régional, de la remise en cause de la juste et logique répartition des directions de services de la région« . Délibération qui aura lieu ce vendredi 24 juin 2016. 

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Dans un communiqué, le député met l'accent sur les directions de l'environnement, de la recherche et de l'enseignement supérieur. Services que Marie-Guite Dufay, la Présidente de région, citait publiquement le 30 mai 2016 : "ils ont pour vocation à avoir leur siège à Besançon". Une logique que suivait Eric Alauzet, et qui était selon lui "en cohérence avec la loi sur la délimitation des régions et avec la logique des blocs de compétence".

La Présidente aurait-elle parlé trop vite ? 

Or, la direction de ces services risque fort de se retrouver à Dijon. Une décision que "regrette" le député du Doubs, notamment pour sa "non-concordance avec les directions de l'Etat (DREAL, Rectorat de Région et COMUE)". En effet, les directions de ces services d'État (Université avec la Comue, Rectorat et Dréal) sont déjà installées à Besançon. Le député, toujours "dans une logique de blocs de compétence", aurait ainsi voulu voir les directions des services régionaux, comme l'enseignement supérieur, regroupées au même endroit. "Il faut éviter de renouveler la mésaventure de Pôle emploi, du service des études de l'INSEE et du Tribunal de Commerce spécialisé qui avaient été imposés à Dijon alors que la Direction Régionale des entreprises, de la concurrence, de la consommation, du travail et de l'emploi (DIRECTE) avaient été installée à Besançon" insiste-t-il.

Cette logique de blocs de compétence serait pour lui  "une des clefs de la réussite des fonctions métropolitaines de Besançon et Dijon", qui permettrait "d'assurer et de conforter l'identité respective des deux Anciennes Régions et capitales régionales".

Rappelons qu'Éric Alauzet, dans son communiqué du 30 mai 2016, saluait Marie-Guite Dufay et sa majorité pour avoir proposé d'installer le siège de région à Besançon. Ce geste était pour lui la "garantie attendue d'un équilibre du territoire." Une garantie qui n'aura finalement eu de valeur qu'une quinzaine de jours, avant d'être reléguée, pour certains bisontins, au statut de lot de consolation.  

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