La mission de médiation mise en place par la SNCF pour préparer les dessertes du TGV Rhin-Rhône à compter de son lancement en décembre 2011 a rendu ses conclusions ce soir à Besançon à l’issue d’une réunion avec la SNCF, RFF (Réseau Ferré de France) et les collectivités. « Elles apportent des améliorations considérables et donneront à la métropole Rhin-Rhône une existence TGV avec des déplacements rapides et économe en effet carbone», a considéré Claude Liebermann, l’un des deux médiateurs.
A compter de janvier 2012, il y aura 19 aller-retour de TGV sur l’axe Paris-Bourgogne-Franche-Comté, Sud-Alsace, Suisse alémanique. Il y aura 6 aller-retour de TGV en 3h40 sur l’axe Strasbourg-Franche-Comté, Bourgogne, Lyon dont 5 trains qui continueront vers le sud. En ce qui concerne Besançon, il y aura 9 aller-retour avec Paris dont 4 desserviront Viotte et 5 aller-retour sur l’axe Strasbourg-Lyon avec un arrêt à Viotte, soit 14 TGV au total par jour.
A compter de 2013, lorsque le shunt de Mulhouse sera achevé, sera mis en place un aller-retour Strasbourg-Lyon en 3h15 qui s’arrêtera à Besançon et à Colmar et à compter de 2014 la liaison Strasbourg-Lyon sera complétée, toujours en 3h15, par un second aller-retour qui desservira Besançon et Belfort.
Le rajout de ces deux dernières dessertes a mis un terme aux inquiétudes des Alsaciens et des Francs-Comtois. « Nous avons été impressionnés du rendu de la commission », a avoué Marie-Guite Dufay, présidente de la Région Franche-Comté, rassurée de voir Belfort figurer dans les arrêts à compter de 2014 et de constater que Besançon occupe un rôle central.
Même son de cloche du côté alsacien qui a obtenu un arrêt à Colmar et qui voit son objectif de faire Strasbourg-Lyon en trois heures se rapprocher. Pour faire encore mieux, il faudra évidemment attendre la finalisation de la seconde tranche de la branche-est entre Belfort et Mulhouse. « C’est un bon consensus de démarrage », a précisé François Bouchard, directeur général des services de la Région Alsace.
En tout état de cause, Claude Liebermann, a annoncé une clause de rendez-vous en 2015 pour « juger comment ça marche ». Car, a-t-il mis en garde, « ce sont les voyageurs en occupant ou non les trains qui décideront du nombre TGV qui circulent, sinon c’est du gaspillage. Pas question de faire circuler des trains vides ».