RN57 et Les Vaîtes : Allenbach demande “un réferendum multi-questions” à Anne Vignot

Groupes de travail, concertations, études d’expert, commissions, conférences citoyennes… Depuis l’arrivée d’Anne Vignot aux manettes de la ville, nous lisons très régulièrement ce type de mots pour tenter d’avancer sur divers projets. Le président du Mouvement Franche-Comté, ex-candidat à la mairie de Besançon, demande à la maire d’organiser un référendum notamment sur les questions de la RN57 et des Vaîtes « pour simplifier les choses ».

Jean-Philippe Allenbach © Hélène Loget

"Avec les débats à n'en plus finir sur la mise à 4 voies de la RN 57 entre Micropolis et Beure et ceux relatifs à la réalisation d’un Écoquartier aux Vaîtes, on est atterré par le nombre d’ « usines à gaz » mises en place par Mme Vignot en matière de démocratie locale", lance Jean-Philippe Allenbach dans un communiqué.

Et d'ajouter : "Mais pourquoi faire compliqué quand on peut faire simple ? Pourquoi ne pas laisser les habitants décider eux-mêmes via un référendum local ? D’autant plus que les « Vert-e-s » ont toujours été demandeurs de référendums locaux, comme, pour mémoire, à Besançon sur la gare d'Auxon ou plus récemment à Nantes sur un projet d'aéroport. Seraient-ils donc pour le référendum quand ils sont dans l’opposition, mais contre quand ils sont au pouvoir ?"

Le Mouvement Franche-Comté demande à Anne Vignit d'organiser un référendum local multi-questions (comme en Suisse) sur les thèmes suivants, "particulièrement clivants au sein de la population" :

Faut-il ou pas :

  1. Mettre à 2*2 voies la RN 57 entre Micropolis et Beurre ?
  2. Réaliser le projet d’écoquartier aux Vaîtes ?
  3. Armer la police municipale ?
  4. Créer une « Grande bibliothèque ?
  5. Imposer des menus sans viandes dans les cantines ?
  6. Utiliser l’écriture inclusive dans la communication de la mairie ?
  7. Remettre la statue de Charles Quint dans la façade de l’Hôtel de Ville ?

"On ne le dira jamais assez : une ville n’appartient pas à ses élus, ni à ses politiques, mais à ses habitants et c’est donc d'abord à eux de décider pour tout ce qui touche aux grands projets de la cité", conclut le président du MFC.

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