Rosselot accuse Humbert de “cracher dans la soupe”

Le chef de file de l’UMP au conseil municipal de Besançon réagit vivement aux propos de Jean-François Humbert en ce qui concerne le résultat des municipales de 2008.

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Le commentaire de Jean Rosselot :
 
« Sans vouloir en aucune manière m’immiscer dans quelque débat contradictoire que ce soit, qui ne me regarderait pas, qu’on me permette cependant de rétablir la vérité sur les « municipales » de 2008, sur ma liste, mes résultats ..., la mauvaise humeur ne dispensant pas de l’objectivité, et de la vérité. Je précise bien que je ne m’exprime qu’en mon nom propre, que je ne suis, ni mandaté, ni téléguidé par personne.
 
Echec historique ? Mars 2008 : 26% des voix au 1er tour pour la liste Rosselot : quelle défaite, n’est-ce pas !? Juin 2009 : élections européennes : 26% des voix pour la liste UMP- Grand Est- Joseph DAUL, à Besançon, devant le P.S., les Verts : quelle victoire n’est-ce pas !? ... Effet d’optique, je l’accorde, mais qui ne devrait pas leurrer un observateur averti : PS et Verts étaient en listes séparées en 2009, ce qu’ils n’étaient pas en 2008 ! Eh oui ! Ils étaient aussi en listes séparées au premier tour de 2001, grâce à quoi j’avais fait 45% au 2è tour. Mais j’avais fait 20% au 1er tour ; donc, un progrès en 2008, avec 26%.
 
Ce qui fut surtout historique, c’est le climat de l’époque, où rien moins que deux Sénateurs- Maires UMP sortants ont été défaits, à Dôle, à Montbéliard ; oui, je le répète, sortants ; où, en plus de ce climat national très hostile, j’ai eu en face de moi une liste d’un Maire sortant, où figuraient les 2 noms qui avaient symbolisé la droite depuis des décennies à Besançon ; Alors un Sénateur non sortant, assez absent de la vie publique bisontine, dont le mandat de Président de Conseil régional n’avait pas, en dépit de mes suppliques de Vice-président, laissé une marque indélébile- en termes d’imagination, de propositions, projets- dans cette ville et son agglomération, aurait fait 55% dès le 1er tour ! Sûr ! D’autant qu’aux régionales de 2004, son score n’avait-il pas été mirobolant, comme tête de liste à Besançon ?
 
Deuxièmement : n’y aurait-il plus qu’ « une poignée de conseillers municipaux UMP au Conseil régional de Besançon » ? Le nombre de conseillers municipaux UMP est le même que dans le mandat précédent : 8 en 2001 ; 8 en 2008 ! Inchangé. Vérifions avant d’écrire !
 
Touche ironique, enfin, quant à l’usage fait de l’attaché de Groupe UMP du Conseil régional.
 
J-F. H., dédaigneux des 8 grands électeurs que nous étions (plus 13 désignés par nous : c’est à dire 21 grands électeurs), s’en servait de vaguemestre entre lui et nous, lui n’étant jamais venu  nous voir. Et que croyez-vous que nous fîmes ? Par discipline et souci naturels de faire gagner notre UMP, nous votâmes pour lui ! Et nous le fîmes élire ; il le sait.  Car il n’a été élu qu’avec ... 9 voix d’avance ! Faîtes les calculs ! Alors à quoi bon cracher dans la soupe ».
 
 
 
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