Sacrée… An Pierlé

La chanteuse belge An Pierlé a tutoyé les anges ce mercredi 15 février 2017 à la cathédrale Saint-Jean pour la première soirée du festival GéNéRiQ à Besançon.  Une ambiance à donner des frissons…

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Dieu que le diocèse de Besançon a eu raison d'accepter la venue d'An Pierlé pour le concert d'ouverture du festival à Besançon en la cathédrale Saint-Jean de Besançon. 500 personnes ont communié pour se réchauffer.

Une cathédrale n'est pas une salle de concert et c'est bien cette expérience que GéNéRiQ veut distiller aux festivaliers. Il a fallu faire le tour de quatre églises de la région Besançon pour que les tonalités de l'orgue s'accordent aux morceaux de la pianiste compositrice-interprète.

En première partie, Charlie Cunningham à la guitare. Jouer dans une cathédrale Une expérience inédite et "impressionnante"pour le chanteur britannique passé par Séville. Sa voix empreinte d'émotion  a envahi la nef lui donnant une toute autre ampleur.

Un concert introspectif 

Puis An est arrivée, simplement. Toujours assise, comme en 2007 aux Eurockéennes,  sur sa bulle. Et les notes, toujours puissantes, s'envolent vers les cieux. La cathédrale St-Jean a magnifié la musique de la chanteuse belge. À leur tour les notes, les percussions, l'onde pénétrante de l'orgue, la voix fiévreuse d'An ont révélé la beauté des lieux sublimés par des jeux de lumière changeants plongeant les spectateurs dans une autre dimension. Un univers que la chanteuse connaît bien puisqu'elle a enregistré son dernier album "Arches" (2016) dans une église.

Moment de grâce lorsqu'elle passe des reprises d'un classique "Cold Song" (Purcell) ou d'un "Such a Shame" des années 80 très intime. Un concert introspectif, miroir de l'âme, en si belle résonnance avec le lieu : on en redemande.

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