Santé: le pouls de la télémédecine encore trop faible

Les nouvelles technologies sont-elles sous utilisées dans le domaine de la santé ? Sans conteste, selon le docteur Cristofini, chargé de leur développement chez Orange.

©

Dans le cadre d’un colloque sur l’information de santé à Besançon, Orange a présenté son implication dans le domaine de l’e-santé (apport des technologies de l’information et de la communication dans le domaine médical).

« Un axe stratégique fort et important en France et à l’international. C’est un nouveau marché avec un potentiel important », a estimé le docteur Patrice Cristofini en charge des partenariats stratégiques chez Orange.

« On couvre les trois champs de l’e-santé : patients, professionnels de santé et structures de soins en transportant les données de santé, en les hébergeant d’une manière sécurisées. Nous sommes le seul opérateur à ce jour à avoir l’agrément des autorités dans ce domaine », a précisé Patrice Cristofini.

Ces dispositifs peuvent entrainer des économies conséquentes. « La technologie est prête, il faut maintenant bien l’utiliser. Il faut travailler sur l’usage. Dans une phase industrielle, on pourrait faire baisser les coûts de santé de 10 à 15% ».

Sans vouloir remplacer le face à face patient-malade, l’opérateur estime que la transmission de données entre hôpitaux, maisons de santé, prisons, maisons de personnes âgées rendraient d’énormes services et limiteraient de manière significatives les transports.

« Cela dit, a précisé Patrice Cristofini, Orange ne fait pas de contenu et n’édite pas de logiciels. Notre métier consiste à transporter, héberger, sécuriser et à accompagner le changement ».

« Ca n’avance pas suffisamment entre les collectivités et les industriels », regrette Patrice Cristofini. « Pour les maladies chroniques, c’est idiot de se déplacer systématiquement pour une prise de tension ou un test de glycémie ».

Quitter la version mobile