Sarkozy n’annonce pas de rallonge pour le TGV Rhin-Rhône

En visite sur la ligne à grande vitesse à Chevroz, Nicolas Sarkozy n’a pas fait d’annonce budgétaire pour la deuxième tranche de la branche-est.

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Marie-Guite Dufay, présidente du conseil régional, a tenu sa promesse de solliciter le président de la République sur le financement de la deuxième tranche de la LGV entre Villers-es-Pots et Dijon et entre Belfort et Mulhouse, évalué désormais à plus d'un milliard d'euros. L'Etat devrait verser environ 300 millions d'euros.

Mais Nicolas Sarkozy n'a pas fait d'annonce à ce sujet à l'occasion de la visite qui lui a donné l'occasion de se rendre compte de l'avancée du chantier de la première tranche et saluer quelques salariés.

"En m'affirmant que les socialistes ne soutiennent pas le plan de relance, il a politisé le dossier et c'est dommage. De plus, on n'est pas contre le plan. On estime que les investissements sont importants, mais qu'il faut aussi penser à la relance par la consommation".

"J'avance, je fais ce que je peux", lui aurait répondu le président de la République.

"Si nous ne lançons pas la deuxième tranche, le projet sera vidé d'une partie de son efficacité", a plaidé Marie-Guite Dufay.

La visite présidentielle s'est déroulée en présence de nombreux élus et de plusieurs ministres (Lagarde, Devedjan et Bussereau). Nicolas Sarkozy n'est resté que quelques minutes sur le chantier avant de se rendre à Ornans pour visiter Alstom et tenir une table ronde sur l'investissement durable à laquelle, après y avoir été évincée, Marie-Guite Dufay a été finalement conviée.

 

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