"Nous devons protéger contre les nouveaux risques, contre un monde qui change", a expliqué l'ancien ministre, en meeting porte de Versailles. Selon lui, "il y aura toujours des fragiles, des oubliés et notre devoir, c'est de leur aménager une place, de les aider".
Pour cela, il compte sur "trois boucliers : un bouclier sécurité, un bouclier social actif et un bouclier européen", a détaillé M. Macron. "Le premier bouclier, c'est celui de la sécurité : il n'y a pas de liberté qui vaille si chaque jour on a peur", a fait valoir M. Macron, ajoutant que "l'autorité de l'État doit être intangible et notre autorité inflexible".
"Nous savons ce que vivent nos forces de l'ordre partout sur le territoire", a enchaîné l'ancien conseiller de François Hollande.
M. Macron a annoncé qu'"au-delà des 9.000 embauches décidées (durant l'actuel quinquennat), ce seront 10.000 fonctionnaires de police et de gendarmerie supplémentaires dans les trois premières années" à partir de 2017.
Il veut aussi "rendre du temps utile aux policiers, simplifier les procédures : nous réduirons ainsi les contraintes sans réduire en rien les droits et libertés de nos concitoyens". M. Macron a par ailleurs plaidé pour "reconstituer notre renseignement territorial dans les endroits les plus sensibles du pays".
Enfin, M. Macron a assuré qu'il rétablirait la "police de proximité", créée par Lionel Jospin et Jean-Pierre Chevènement, "déconstruite" ensuite par Nicolas Sarkozy alors que c'était une "bonne idée".
(Source AFP)