L’affaire avait fait grand bruit à quelques mois des régionales. Celui qui est aujourd’hui blanchi par la justice avait à l'époque l’intention de se présenter. Le tribunal a estimé que ce dernier avait certes effectué « des déclarations inexactes », mais « non mensongères », comme l’avait soutenu la Sécurité sociale.
« Je suis très heureux pour ma famille et plus particulièrement pour ma mère de 88 ans pour laquelle j’étais devenu un gangster », a déclaré Jean-Philippe Allenbach à la sortie du tribunal en dénonçant «le délire politico-médiatique» fait autour de cette affaire.
« Je ne suis pas étonné sur le plan juridique, c’était le vide complet. J’avais obligation d’être à la CMU. En tout cas, mon passage à la Sécu a contribué à la réduction du déficit puisque j’ai cotisé plus que je n’ai perçu ».
L’affaire portait sur 1000 € selon la Sécurité sociale et sur 200 € selon Jean-Philippe Allenbach qui avait reconnu avoir commis « une boulette » en omettant de s’inscrire dans une caisse maladie suisse lorsqu’il s’est installé à Genève en juin 2007.
Le parquet peut faire appel de cette décision dans les quinze jours.