Le 17 juillet 2011, l'accusé s'était acharné sur sa compagne, âgée de 29 ans, en la frappant d'une trentaine de coups de couteau au pied de son immeuble, dans le quartier Clairs-Soleils à Besançon. Un ami du couple était intervenu juste à temps pour sauver la jeune femme, gravement blessée, qui avait miraculeusement survécu.
Son concubin, dépressif, avait pris la fuite avant de se rendre à la police, deux heures plus tard. Il n'a jamais nié les faits tout en assurant avoir agit dans un état second alors qu'il était traité pour une profonde dépression.
12 ans de réclusion requis
Le deuxième et dernier jour d'audience, mardi, l'avocat général a requis 12 ans de réclusion. Il a relativisé le rôle de la dépression de l'accusé et insisté sur les accès de violence antérieurs de l'homme à l'encontre ses différentes compagnes successives.
Des épisodes contestés ou minimisés par Me Marjorie Weiermann, avocate du trentenaire. Selon elle, le passage à l'acte est celui d'un homme dépressif et déchiré entre sa souffrance psychique et sa compagne qui menace de le quitter. Elle a prôné la clémence en raison de l'altération sérieuse de son discernement au moment des faits.
Les jurés de la cour d'assises ont finalement condamné l'homme à sept années de prison, soir bien moins que les réquisitions.