Service public ? La CFTC interpelle les candidats aux municipales de Besançon

Par une lettre ouverte, signée de Jacques Desoche, président de la CFTC de la Ville de Besançon et des territoriaux du Doubs, ce syndicat interpelle tous les candidates et candidats à la prochaine élection municipale de Besançon sur leur vision du service public.

La lettre ouverte : 

 
"Le syndicat CFTC, conscient qu'au-delà des prochaines élections se joue l'avenir des employés de la Ville de Besançon, de la Communauté d'Agglomération du Grand Besançon (CAGB) ainsi que du Centre Communal d''action sociale (CCAS), en appelle à tous les candidates et candidats  au scrutin municipal de Besançon afin que ceux-ci prennent clairement et fermement positions quant à un engagement moral envers le personnel de ces trois entités.
  
Cet engagement, que nous appelons de nos vœux, doit prendre en considération l'Humain et la place de celui-ci, sans pour autant occulter que la motivation professionnelle passe par la reconnaissance et la valorisation du travail, indissociable de la qualité du service public.
 
Chaque prétendantes et prétendants doit prendre conscience que ce n'est pas dans l'aigreur et la démotivation que le personnel souhaite travailler mais dans la sérénité et le respect, essentiels pour mener à bien les missions demandées et seuls garants du « bien-être » professionnel.
 
Fleuron d'une Ville qui accueille depuis des décennies des sportifs amateurs et professionnels de tout horizon, le Service des Sports est devenu le symbole même d'un malaise grandissant qui gagne le personnel des services, notamment les services affectés par des restructurations qui semblent avoir pour « unique » objectif la réduction des coûts de fonctionnement.
  
Ce nouveau mandat, nous vous le demandons empreint d'attention envers celles et ceux dont le salaire permet tout juste de vivre décemment.
  
Nous prétendons que chaque employé, quel que soit son grade, doit pouvoir bénéficier du même respect ainsi que des mêmes règles d'équité et de justice.
 
De même, une grande vigilance doit être accordée à la souffrance générée dans le cadre du travail. Cette souffrance ne devant en aucun cas devenir une fatalité ; cela passe par l'écoute et l'accompagnement de chaque agent fragilisé.
 
Enfin le dialogue et la concertation ne seraient-ils pas digne d'une municipalité qui considère ses employés ?
  
Vous interpeller, Mesdames et Messieurs les candidats et par le fait futurs membres du Conseil Municipal, c'est raisonner en terme d'avenir.
Pour que, demain, au-delà de contraintes budgétaires oubliant toutes considérations humaines, les fonctionnaires municipaux de Besançon continuent de participer avec envie et plaisir au rayonnement et au dynamisme... si souvent vantés de notre ville."
 
Jacques Desoche président syndicat CFTC 
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