Les lignes aussi appelées à disparaître cet automne sont celles reliant Paris à la Savoie (Saint-Gervais et Bourg-Saint-Maurice) et à Albi. Deux autres lignes, reliant la capitale à Irun (Espagne) et à Nice bénéficieront d'un sursis, respectivement jusqu'en juillet et octobre 2017, tandis que les liaisons Paris-Briançon et Paris-Latour-de-Carol seront maintenues, comme annoncé en février par M. Vidalies.
Cette décision vise à résoudre les pertes financières des trains de nuit représentant un quart du déficit des Intercités soit 400 millions d'euros prévus cette année.
Aucun opérateur privé n'a répondu de manière satisfaisante à l'appel lancé en avril par le gouvernement pour les six lignes qui ne seront pas conservées.
Le groupe français Transdev a proposé de reprendre les deux lignes que l'Etat entend garder mais cette réponse "ne correspondait pas à la demande" a répondu M. Vidalies, précisant que "la porte reste ouverte pour trouver une solution".