Stéphane Le Foll : “Rassembler pour faire face au programme de la droite et surtout de l’extrême droite”

Stéphane Le Foll, ministre de l’Agriculture et porte-parole du gouvernement, est venu à Besançon ce jeudi 26 mars 2015 en campagne pour soutenir les candidats du Parti socialiste du Doubs à la permanence de la rue Battant. L’occasion de faire un bilan du premier tour des élections départementales et de rappeler le conseil de vote du gouvernement. 

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Pour Stéphane Le Foll, un des atouts de la gauche pour remporter les conseils départementaux est de "rassembler, "ce qui a été le plus difficile pour le premier tour c'est la division : il y a suffisamment de choses qui nous rassemblent aujourd'hui pour que face au programme de la droite et surtout celui de l'extrême droite, on ait cette capacité avec la gauche et les écologistes de se rassembler pour partir défendre nos valeurs".

Duels UMP-FN ? "On appelle à voter pour le candidat républicain" 

"Dans ces compétences des départements, il y a des bilans comme ici dans le Doubs, qui à la fois, a marqué la compétence et surtout l'action conduite avec les grands enjeux liés à l'école, le handicap, les actions sociales qui ont été aussi des éléments importants de cette action de la gauche, donc il faut que ça continue puisque c'est ça l'enjeu" a déclaré le porte-parole du gouvernement.

Il appelle "tous les électeurs qui se sont mobilisés au premier tour pour d'autres candidats à revenir aux urnes dimanche et j'appelle surtout ceux qui se sont abstenus à venir voter pour les candidats de la gauche et des écologistes et garder ce département à gauche". Par ailleurs, il rappelle qu’"On n'a toujours été très claires sur notre position en cas de duel UMP-FN : on appelle à voter pour le candidat républicain". 

L'ascension du FN : "Veut-on diviser ou veut-on rassembler ?"

Concernant la présence du Front national dans le Doubs comme ailleurs, Stéphane Le Foll dit "mesurer que dans un certain nombre d'endroits, ce vote a une signification différente". Selon lui, "il y a une réalité" dans cet électorat : "les électeurs qui portent les couleurs du FN agissent et il faut observer ce qu'ils font". Stéphane Le Foll cite un exemple qui s'est produit à Béziers, où une rue baptisée "19 mars 1962" (date des Accords d'Évian qui ont mis fin à la guerre d'Algérie) a été rebaptisée du nom d'un officier putschiste condamné par la justice française, le "Commandant Hélie Denoix de Saint-Marc". "Est-ce que c'est ça qu'on veut pour la France de demain ? Veut-on revenir sur le débat de la guerre d'Algérie ou au contraire préparer l'avenir ? Veut-on diviser ou veut-on rassembler ?" questionne le ministre.

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